Article 22 (art. 529 du code de procédure pénale) Forfaitisation des contraventions de cinquiÚme catégorie..119 ⹠Article 22 bis (nouveau) (art. L. 141-2 du code de la consommation ; art. L. 310-6-1 [nouveau] du code de commerce) Extension du
SOMMAIRE Quâest-ce que la vente sur licitation ? La procĂ©dure de la licitation-partage de lâindivision Quâest-ce que la licitation oblique ? Au dĂ©cĂšs dâun proche, il est courant que les hĂ©ritiers se retrouvent en indivision sur un ou plusieurs biens mobiliers ou immobiliers. Le partage peut sâavĂ©rer difficile et le dĂ©saccord entre les indivisaires empĂȘche parfois une issue sereine. Le conflit entre indivisaires peut Ă©galement intervenir quand un bien a Ă©tĂ© achetĂ© en commun. Si aucun accord nâest possible, sortir de lâindivision peut se faire par voie judiciaire par le biais dâune procĂ©dure de licitation. Il sâagit de la vente aux enchĂšres d'un meuble ou dâun immeuble figurant dans une indivision. Avocats Picovschi vous assiste dans cette procĂ©dure. Quâest-ce que la vente sur licitation ? La vente sur licitation intervient sur un bien en indivision. Mais quâest-ce que lâindivision ? Lâindivision peut ĂȘtre de deux ordres conventionnelle ou successorale. Lâindivision est conventionnelle lorsque plusieurs personnes dĂ©cident de faire lâacquisition dâun bien en commun. Il peut sâagir de concubins, dâĂ©poux mariĂ©s sous le rĂ©gime de la sĂ©paration de biens, de membres dâune famille, etc. Lorsquâune succession comprend plusieurs hĂ©ritiers, tous les biens du dĂ©funt leur sont transmis en indivision, et ce, dans lâattente que le notaire Ă©tablisse un acte de partage. On parle alors dâindivision successorale. Le partage se prĂ©sente comme une procĂ©dure oĂč chaque indivisaire se voit attribuer une part dĂ©terminĂ©e, en fonction des droits qu'il dĂ©tient dans l'indivision. Dans le cadre dâune succession, lorsque c'est possible, la masse partageable sera divisĂ©e en lots. Ainsi, chacun recevra un bien en nature. Lorsque la division en lots n'est pas possible, les biens peuvent Ă©galement ĂȘtre vendus et la rĂ©partition entre chaque indivisaire se fera alors en valeur. Certains biens sont difficiles Ă partager en nature et, dĂšs lors que les membres de lâindivision ne sont pas dâaccord sur la vente ou sur lâattribution de lots, sortir de lâindivision peut sâavĂ©rer difficile. De mĂȘme, un conflit peut survenir dans le cadre de lâacquisition dâun bien Ă plusieurs. Vous avez achetĂ© une villa avec votre frĂšre. Ce dernier dĂ©cĂšde. Sa femme hĂ©rite. Vous ĂȘtes donc en indivision avec votre belle-sĆur. Que faire si les relations se tendent ? Vous souhaitez vendre et elle sây oppose. Selon le Code civil, nul ne peut ĂȘtre contraint Ă demeurer dans l'indivision et le partage peut toujours ĂȘtre provoquĂ©, Ă moins qu'il n'y ait Ă©tĂ© sursis par jugement ou convention. » Le partage peut donc ĂȘtre provoquĂ© par voie judiciaire en application de lâarticle 1377 du Code de procĂ©dure civile selon lequel le tribunal peut ordonner la vente par adjudication sur licitation des biens qui ne peuvent ĂȘtre facilement partagĂ©s ou attribuĂ©s. La procĂ©dure de licitation a alors pour objet la vente aux enchĂšres des biens en indivision non partageable en nature, en lâabsence de consensus entre les indivisaires. La procĂ©dure de la licitation-partage de lâindivision Dans un premier temps la procĂ©dure de licitation dâun bien indivis vise Ă lâobtention dâun jugement devant le Tribunal judiciaire compĂ©tent ordonnant la vente forcĂ©e. Lâassignation pour le partage de lâindivision doit comporter les informations concernant la consistance du patrimoine Ă partager, les intentions du demandeur quant Ă la rĂ©partition des biens et les diligences faites en vue de la rĂ©alisation d'un partage amiable. Le tribunal qui ordonne la vente sur licitation dĂ©termine la mise Ă prix des biens et les conditions essentielles de la vente. Il dĂ©signe en outre un avocat ou un notaire qui aura la charge de dresser le Cahier des Charges et Conditions de Vente. Ce cahier doit indiquer les biens vendus sur licitation, leurs montants et leurs conditions de vente ainsi que le jugement qui a dĂ©cidĂ© la vente. Une fois les modalitĂ©s de la mise en vente du bien Ă©tabli, le cahier des charges contenant les conditions gĂ©nĂ©rales de vente est dĂ©posĂ© au greffe. La licitation obĂ©it au droit commun de la saisie immobiliĂšre, concernant notamment le dĂ©roulement des enchĂšres, la capacitĂ© d'enchĂ©rir, le titre de vente, etc. Ainsi, les indivisaires doivent ĂȘtre informĂ©s par sommation dâhuissier au moins un mois avant la date prĂ©vue de l'adjudication et disposent, selon les articles 815-14 et 815-15 du Code civil, d'un droit de substitution. Ainsi, chaque indivisaire bĂ©nĂ©ficie dâun droit de se substituer Ă l'acquĂ©reur, dans un dĂ©lai d'un mois Ă compter de l'adjudication, par dĂ©claration au greffe ou auprĂšs du notaire. Lorsque l'adjudication est terminĂ©e et lorsque le dĂ©lai de dix jours durant lequel toute personne peut faire une surenchĂšre est Ă©coulĂ©, l'adjudicataire consignera le montant de la vente entre les mains du notaire afin dâĂȘtre rĂ©parti entre les indivisaires en fonction de leurs droits. Sâil existe des crĂ©anciers, le notaire devra Ă©galement prendre en compte les procĂ©dures engagĂ©es par ces derniers. Ă noter que si le partage comporte comme risque de porter atteinte Ă la valeur des biens indivis, lâarticle 820 du Code civil permet quâun indivisaire demande au tribunal de surseoir au partage pour une durĂ©e de deux ans. Il est donc possible, pour un indivisaire, dâopposer la perte de valeur par lâopĂ©ration de partage afin de faire perdurer la situation dâindivision et en attendant que ce risque soit Ă©cartĂ©. Toutefois, lorsque le partage aura Ă©tĂ© ordonnĂ©, il ne sera plus possible dâopposer cette perte de valeur afin de suspendre une Ă©ventuelle licitation, conformĂ©ment Ă un arrĂȘt du 3 octobre 2019, rendu par la premiĂšre chambre civile de la Cour de cassation Civ. 1Ăšre, 3 octobre 2019, n° Quâest-ce que la licitation oblique ? Dans certains cas particuliers, la licitation peut ĂȘtre mise en Ćuvre par le biais dâune action oblique, câest-Ă -dire quâelle nâest pas mise en place par lâun des coĂŻndivisaires, mais par un de ses crĂ©anciers personnels. Cette action permet en effet au crĂ©ancier d'un indivisaire de provoquer le partage afin dâobtenir le paiement de sa crĂ©ance. Cette possibilitĂ© dĂ©coule de lâarticle 1166 du Code civil qui dispose que les crĂ©anciers peuvent exercer tous les droits et actions de leur dĂ©biteur, Ă lâexception de ceux qui sont exclusivement attachĂ©s Ă la personne ». Ce droit dâaction, ouvert aux crĂ©anciers personnels dâun indivisaire en application de lâarticle 815-17 du Code civil, leur permet de provoquer le partage. Il faut nĂ©anmoins que ce crĂ©ancier dispose dâun intĂ©rĂȘt personnel, sĂ©rieux et lĂ©gitime Ă agir. Ainsi devra-t-il prouver une carence de son dĂ©biteur qui soit de nature Ă compromettre ses droits, ou encore la preuve dâune vĂ©ritable inaction. Les indivisaires pourront en principe Ă©viter la vente forcĂ©e, en sâacquittant de l'obligation de leur coĂŻndivisaire dĂ©biteur. Ils pourront par la suite obtenir le remboursement du paiement de cette dette sur la part en indivision du dĂ©biteur. Dans ce cadre, il convient de prĂ©ciser que les dispositions de lâarticle 1360 du Code de procĂ©dure civile imposant Ă lâindivisaire demandeur en partage de prĂ©ciser les diligences rĂ©alisĂ©es afin de parvenir Ă un partage amiable ne sont pas applicables Ă ce type dâaction. Ă ce titre, il ne pourra ĂȘtre demandĂ© au crĂ©ancier personnel demandeur dans le cadre dâune action en licitation oblique lâabsence de tentatives de conciliation destinĂ©es Ă la rĂ©alisation dâun partage amiable. Avocats Picovschi, compĂ©tent en droit des successions, peut vous aider Ă sortir de lâindivision par voie judiciaire. HabituĂ©s aux successions difficiles, nos avocats vous permettront de provoquer le partage Ă lâamiable ou par voie contentieuse si cela est nĂ©cessaire.Ilsconstatent Ă©galement les infractions visĂ©es Ă lâarticle L. 8112-2 du code du travail, dont notamment les dĂ©lits de harcĂšlement sexuel ou moral prĂ©vus, dans le cadre des relations de travail, par les articles 222-33 et 222-33-2 du code pĂ©nal et les infractions commises en matiĂšre de discriminations prĂ©vues au 3° et au 6° de lâarticle 225-2 du mĂȘme code. CODE CIVIL DU 21 MARS 1804 MODIFIE PAR LES LOIS IVOIRIENNES A PARTIR DE 1964 TITRE PRELIMINAIRE DE LA PUBLICATION, DES EFFETS ET DE LâAPPLICATION DES LOIS EN GENERAL LIVRE PREMIER DES PERSONNES TITRE PREMIER DE LA JOUISSANCE ET DE LA PRIVATION DES DROITS CIVILS CHAP. 1 DE LA JOUISSANCE DES DROITS CIVILS ART. 7 â 16 CHAP. 2 DE LA PRIVATION DES DROITS CIVILS â 101 TITRE II ABROGE PAR LA LOI RELATIVE A LâETAT CIVIL ET LE CODE DE LA NATIONALITE IVOIRIENNE TITRE III DU DOMICILE ART. 102 â 111 TITRE IV DES ABSENTS CHAP. 1 DE LA PRESOMPTION DâABSENCE ART. 112 â 114 CHAP. 2 DE LA DECLARATION DâABSENCE ART. 115 â 119 CHAP. 3 DES EFFETS DE LâABSENCE ART. 120 â 140 TITRES V Ă X ABROGES ET REMPLACES PAR LES LOIS RELATIVES AUX DISPOSITIONS SUIVANTES LE NOM â LâETAT CIVIL â LE MARIAGE â LE DIVORCE ET LA SEPARATION DE CORPS â LA PATERNITE ET LA FILIATION â LâADOPTION â LES SUCCESSIONS â LES TESTAMENTS ET LES DONATIONS ENTRE VIFS REPRESENTEES COMME SUIT 1° LA LOI RELATIVE AU NOM PATRONYMIQUE 2° LA LOI RELATIVE A LâETAT CIVIL 3° LA LOI RELATIVE AU MARIAGE 4° LA LOI RELATIVE AU DIVORCE ET A LA SEPARATION DE CORPS 5° LA LOI RELATIVE A LA FILIATION 6° LA LOI RELATIVE A LâADOPTION 7° LA LOI RELATIVE AUX SUCCESSIONS 8° LES DONATIONS ENTRE VIFS ET LES TESTAMENTS 9° LOI N° 64-381 DU 7 OCTOBRE 1964, RELATIVE AUX DISPOSITIONS DIVERSES APPLICABLES AUX MATIERES REGIES PAR LES LOIS SUR LE NOM, LâETAT CIVIL, LE MARIAGE, LE DIVORCE ET LA SEPARATION DE CORPS, LA PATERNITE ET LA FILIATION, LâADOPTION, LES SUCCESSIONS, LES DONATIONS ENTRE VIFS ET LES TESTAMENTS, ET PORTANT MODIFICATION DES ARTICLES 11 ET 21 DE LA LOI N° 61-415 DU 14 DECEMBRE 1961 SUR LE CODE DE LA NATIONALITE 10° MODALITES TRANSITOIRES A LâENREGISTREMENT DES NAISSANCES ET DES MARIAGES NON DECLARES DANS LES DELAIS LEGAUX 11° DATE DE PRISE DâEFFET DES LOIS CONCERNANT LE NOM, LâETAT CIVIL, LE MARIAGE, LE DIVORCE ET LA SEPARATION DE CORPS, LA PATERNITE ET LA FILIATION, LâADOPTION, LES SUCCESSIONS, LES DONATIONS ENTRE VIFS ET LES TESTAMENTS 12° MINORITE TITRE XI DE LA MAJORITE, DE LâINTERDICTION ET DU CONSEIL JUDICIAIRE CHAP. 1 DE LA MAJORITE ART. 488 CHAP. 2 DE LâINTERDICTION ART. 489 â 512 CHAP. 3 DU CONSEIL JUDICIAIRE ART. 513 â 515 LIVRE II DES BIENS ET DES DIFFERENTES MODIFICATIONS DE LA PROPRIETE TITRE PREMIER DE LA DISTINCTION DES BIENS CHAP. 1 DES IMMEUBLES ART. 516 â 526 CHAP. 2 DES MEUBLES ART. 527 â 536 CHAP. 3 DES BIENS AVEC LEURS RAPPORTS AVEC CEUX QUI LES POSSEDENT ART. 537 â 543 TITRE II DE LA PROPRIETE CHAP. 1 DU DROIT DâACCESSION SUR CE QUI EST PRODUIT PAR LA CHOSE â 550 CHAP. 2 DU DROIT DâACCESSION SUR CE QUI SâUNIT ET SâINCORPORE A LA CHOSE ART. 551 â 577 TITRE III DE LâUSUFRUIT, DE LâUSAGE ET DE LâHABITATION CHAP. 1 DE LâUSUFRUIT ART. 578 â 624 CHAP. 2 DE LâUSAGE ET DE LâHABITATION ART. 625 â 636 TITRE IV DES SERVITUDES OU SERVICES FONCIERS CHAP. 1 DES SERVITUDES QUI DERIVENT DE LA SITUATION DES LIEUX ART. 637 â 648 CHAP. 2 SERVITUDES ETABLIES PAR LA LOI ART. 649 â 685 CHAP. 3 DES SERVITUDES ETABLIES PAR LE FAIT DE LâHOMME ART. 686 â 710 LIVRE III DES DIFFERENTES MANIERES DONT ON ACQUIERT LA PROPRIETE DISPOSITIONS GENERALES ART. 711 â 1100 TITRE III DE CONTRATS OU DES OBLIGATIONS CONVENTIONNELLES EN GENERAL CHAP. 1 DISPOSITIONS PRELIMINAIRES ART. 1101 â 1107 CHAP. 2 DES CONDITIONS ESSENTIELLES POUR LA VALIDITE DES CONVENTIONS ART. 1108 â 1133 CHAP. 3 DE LâEFFET DES OBLIGATIONS â 1167 CHAP. 4 DES DIVERSES ESPECES DâOBLIGATIONS ART. 1168 â 1233 CHAP. 5 DE LâEXTINCTION DES OBLIGATIONS ART. 1234 -1314 CHAP. 6 DE LA PREUVE DES OBLIGATIONS ET DE CELLE DU PAYEMENT ART. 1315 â 1369 TITRE IV DES ENGAGEMENTS QUI SE FORMENT SANS CONVENTION CHAP. 1 QUASI-CONTRATS ART. 1370 â 1381 CHAP. 2 DES DELITS ET DES QUASI-DELITS ART. 1382 â 1386 TITRE CINQUIEME DU CONTRAT DE MARIAGE ET DES REGIMES MATRIMONIAUX ART. 1387 â 1591 TITRE VI DE LA VENTE CHAP. 1 DE LA NATURE ET DE LA FORME DE LA VENTE ART. 1582 â 1593 CHAP. 2 QUI PEUT ACHETER OU VENDRE â 1597 CHAP. 3 DES CHOSES QUI PEUVENT ĂTRE VENDUES ART. 1698 â 1601 CHAP. 4 DES OBLIGATIONS DU VENDEUR ART. 1602 â 1649 CHAP. 5 DES OBLIGATIONS DE LâACHETEUR ART. 1650 â 1657 CHAP. 6 DE LA NULLITE ET DE LA RESOLUTION DE LA VENTE ART. 1658 â 1685 CHAP. 7 LA LICITATION ART. 1686 â 1688 CHAP. 8 DU TRANSPORT DES CREANCES ET AUTRES DROITS INCORPORELS ART. 1689 â 1701 TITRE VII DE LâECHANGE ART. 1702 â 1707 TITRE VIII DU CONTRAT DE LOUAGE CHAP. 1 DISPOSITIONS GENERALES ART. 1708 â 1712 CHAP. 2 DU LOUAGE DES CHOSES ART. 1713 â 1778 CHAP. 3 DU LOUAGE DâOUVRAGE ET DâINDUSTRIE ART. 1779 â 1799 CHAP. 4 BAIL A CHEPTEL ART. 1800 â 1831 TITRE IX DU CONTRAT DE SOCIETE CHAP. 1 DISPOSITIONS GENERALES ART. 1832 â 1834 CHAP. 2 DES DIVERSES ESPECES DE SOCIETES ART. 1835 â 1842 CHAP. 3 DES ENGAGEMENTS DES ASSOCIES ENTRE EUX ET A LâEGARD DES TIERS ART. 1843 â 1864 CHAP. 4 DES DIFFERENTES MANIERES DONT FINIT LA SOCIETE ART. 1865 â 1873 TITRE X DU PRĂT CHAP. 1 DU PRĂT A USAGE OU COMMODAT ART. 1874 â 1891 CHAP. 2 DU PRĂT DE CONSOMMATION OU SIMPLE PRĂT ART. 1892 â 1904 CHAP. 3 DU PRĂT A INTERĂT ART. 1905 â 1914 TITRE XI DU DEPĂT ET DU SEQUESTRE CHAP. 1 DU DEPĂT EN GENERAL ET DE SES DIVERSES ESPECES ART. 1915 â 1916 CHAP. 2 DU DEPĂT PROPREMENT DIT ART. 1917 â 1954 CHAP. 3 DU SEQUESTRE ART. 1955 â 1963 TITRE XII DES CONTRATS ALEATOIRES CHAP. 1 DU JEU ET DU PARI ART. 1964 â 1987 CHAP. 2 DU CONTRAT DE RENTE VIAGERE ART. 1968 â 1983 TITRE XIII DU MANDAT CHAP. 1 LA NATURE ET DE LA FORME DU MANDAT ART. 1984 â 1990 CHAP. 2 DES OBLIGATIONS DU MANDATAIRE ART. 1991 â 1997 CHAP. 3 DES OBLIGATIONS DU MANDANT ART. 1998 â 2002 CHAP. 4 DES DIFFERENTES MANIERES DONT LE MANDAT FINIT ART. 2003 â 2010 TITRE XIV DU CAUTIONNEMENT CHAP. PREMIER LA NATURE ET DE LâETENDUE DU CAUTIONNEMENT ART. 2011 â 2020 CHAP. 2 LâEFFET DU CAUTIONNEMENT ART. 2021 â 2033 CHAP. 3 LâEXTINCTION DU CAUTIONNEMENT ART. 2034 â 2039 CHAP. 4 LA CAUTION LEGALE ET DE LA CAUTION JUDICIAIRE ART. 2040 â 2043 TITRE XV DES TRANSACTIONS ART. 2044 â 2058 TITRE XVI DE LA CONTRAINTE PAR CORPS EN MATIERE CIVILE ART. 2059 â 2070 TITRE XVII DU NANTISSEMENT CHAP. 1 DU GAGE ART. 2071 â 2084 CHAP. 2 DE LâANTICHRESE ART. 2085 â 2091 TITRE XVIII DES PRIVILEGES HYPOTHEQUES CHAP. 1 DISPOSITIONS GENERALES ART. 2092 â 2094 CHAP. 2 PRIVILEGES ART. 2095 â 2113 CHAP. 3 DES HYPOTHEQUES ART. 2114 â 2145 CHAP. 4 DU MODE DE LâINSCRIPTION DES PRIVILEGES ET HYPOTHEQUES ART. 2146 â 2156 CHAP. 5 DE LA RADIATION ET REDUCTION DES INSCRIPTIONS ART. 2157 â 2165 CHAP. 6 LâEFFET DES PRIVILEGES ET HYPOTHEQUES CONTRE LES TIERS DETENTEURS ART. 2166 â 2179 CHAP. 7 DE LâEXTINCTION DES PRIVILEGES ET HYPOTHEQUES ART. 2180 CHAP. 8 et 9 ARTICLES 2181 Ă 2195 ABROGES PAR LE D. DU CHAP. 10 DE LA PUBLICITE DES REGISTRES ET DE LA RESPONSABILITE DES CONSERVATEURS ART. 2196 â 2203 TITRE XIX DE LâEXPROPRIATION FORCEE ET DES ORDRE ENTRE LES CREANCIERS CHAP. 1 LâEXPROPRIATION FORCEE ART. 2204 â 2217 CHAP. 2 DE LâORDRE ET DE LA DISTRIBUTION DU PRIX ENTRE LES CREANCIERS 2218 TITRE XX DE LA PRESCRIPTION CHAP. 1 DISPOSITIONS GENERALES ART. 2219 â 2227 CHAP. 2 DE LA POSSESSION ART. 2228 â 2235 CHAP. 3 DES CAUSES QUI EMPĂCHENT LA PRESCRIPTION ART. 2236 â 2241 CHAP. 4 LES CAUSES QUI INTERROMPENT OU QUI SUSPENDENT LA PRESCRIPTION ART. 2242 â 2259 CHAP. 5 TEMPS REQUIS POUR LA PRESCRIPTION ART. 2260 â 2281
Bonjour est ce qu'on peut revenir sur une attestation établie dans le cadre de l'article 202 du nouveau code de procédure civile. Je me suis rendu compte que mon employeur m'a
L'article 1728 du Code civil prĂ©voit que le locataire titulaire d'un bail d'habitation doit jouir paisiblement des lieux louĂ©s comme un bon pĂšre de famille, et particuliĂšrement s'abstenir de tout comportement causant un trouble anormal de voisinage, quel qu'il soit . Le locataire se trouve donc tenue, selon les dispositions de l'article 7 de la loi du 6 juillet 1989 et selon les stipulations de son bail, de jouir paisiblement des locaux louĂ©s. Il doit sâabstenir de faire tout acte pouvant nuire Ă la tranquillitĂ© ou Ă la sĂ©curitĂ© des voisins ni les incommoder par des diffusions sonores bruyantes ; Lâarticle 1729 du Code civil permet au bailleur de solliciter la rĂ©siliation du bail si le locataire n'use pas de la chose louĂ©e raisonnablement1 ou l'emploie Ă un autre usage que celui auquel elle a Ă©tĂ© destinĂ©e ». L'objectif est de permettre la rĂ©siliation du bail sur le fondement de l'article 1741 du Code civil selon lequel Le contrat de louage se rĂ©sout par la perte de la chose louĂ©e, et par le dĂ©faut respectif du bailleur et du preneur de remplir leurs engagements », peu importe que l'acte fautif ait Ă©tĂ© isolĂ© ou n'ait pas perdurĂ©. En application de ces dispositions, le preneur doit s'abstenir de troubler la jouissance paisible de ses voisins notamment par des nuisances auditives, olfactives, des voies de fait, des violences. Le bailleur Ă©tant tenu Ă l'Ă©gard des voisins du locataire de leur assurer une jouissance paisible, cette responsabilitĂ© lui permet, voire l'oblige Ă faire sanctionner le comportement d'un locataire qui troublerait les autres occupants de l'immeuble. Un comportement du locataire prĂ©judiciable Ă la tranquillitĂ© des autres n'est pas obligatoirement circonscrit Ă l'intĂ©rieur des lieux louĂ©s il peut concerner des parties communes ou des Ă©quipements communs ou des faits commis aux abords des lieux louĂ©s, s'ils troublent la jouissance paisible des autres locataires Lorsque les dĂ©sordres reprochĂ©s au locataire prennent place dans les lieux louĂ©s, que ce soit le logement lui-mĂȘme ou les parties communes de l'immeuble, le manquement contractuel est avĂ©rĂ©. Il en est ainsi quand le locataire est l'auteur de nuisances, notamment sonores, dans son immeuble au dĂ©triment de ses voisins. Il appartient alors aux juges du fond d'apprĂ©cier, souverainement, la gravitĂ© de ce manquement. Exemples de troubles de jouissance -Ainsi, a manquĂ© Ă ses obligations, le locataire qui, en dĂ©pit des avertissements et des mises en demeure, n'a pas modifiĂ© son comportement Ă l'origine des troubles anormaux du voisinage en laissant se propager de maniĂšre indiscutable des odeurs nausĂ©abondes depuis son logement et depuis la cour attenante, dans lesquelles il accumule les immondices CA Poitiers, 2e ch. , 22 juin 2004, n° 03/00788 JurisData n° 2004-256682. - Constituent des manquements graves et rĂ©pĂ©tĂ©s Ă l'obligation de jouissance paisible des lieux louĂ©s justifiant la rĂ©siliation du bail aux torts exclusifs de la locataire et l'expulsion de celle-ci et de tous les occupants de son chef, le fait pour son fils d'avoir violemment pris Ă partie les gardiennes de l'immeuble, tant dans la loge que dans les parties communes, et d'avoir agressĂ© un voisin avec qui ils Ă©taient en conflit. Cass. 3e civ. 5 mars 2013 n° n° 286 F-D, Laoud c/ Etablissement Paris habitat-OPH Epic -Ces troubles peuvent provenir d'un comportement agressif du locataire, de ses enfants ou de toute autre personne dont il rĂ©pond en application de l' article 1735 du Code civil CA Dijon, 29 janv. 2008 JurisData n° 2008-355075. â CA Pau, 2e ch., 8 nov. 2007, n° 07/00317 JurisData n° 2007-355034. Ainsi, la circonstance que le trouble ait Ă©tĂ© commis par un enfant majeur du locataire n'est pas un fait justificatif pour lui, sauf Ă dĂ©montrer qu'ils ne rĂ©sidaient pas dans le logement louĂ© Cass. 3e civ., 10 nov. 2009, n° JurisData n° 2009-050345 ; Loyers et copr. 2010, comm. 2. â contre CA Paris, 6e ch. , sect. B, 20 nov. 2008. Ne constitue pas un trouble de jouissance - Les propos Ă caractĂšre personnel adressĂ©s par un locataire Ă un mandataire de la sociĂ©tĂ© bailleresse et non Ă celle-ci ne constituent pas, quelle qu'en soit la teneur, un manquement de ce locataire Ă son obligation de jouissance paisible. Cass. 3e civ. 17 septembre 2008 n° n° 850 FS-D, Jaffart c/ StĂ© Paris Centre La notion de jouissance paisible des lieux, comme celle d'usage de la chose louĂ©e en bon pĂšre de famille prĂ©vue par l'article 1728 du Code civil, sont des notions qui nâont pas Ă l'apprĂ©ciation des juges, qui peuvent ainsi sanctionner tout comportement anormal et prĂ©judiciable du locataire. Il a Ă©tĂ© jugĂ© quâil n'y a pas de lien entre le trouble constatĂ© et le manquement imputĂ© au locataire dĂšs lors qu'il a Ă©tĂ© commis dans le hall d'un immeuble situĂ© Ă plus d'un kilomĂštre de l'immeuble louĂ©. Cass. 3e civ., 14 oct. 2009, n° FS-P+B, StĂ© HLM logement francilien c/ Sanoa pourvoi c/ CA Paris, 6e ch., sect. C, 13 mai 2008 JurisData n° 2009-049877 Dans cette dĂ©cision, la Cour de Cassation a limitĂ© le pĂ©rimetre de lâobligation de jouissance paisible et refuse d'admettre la rĂ©siliation du bail pour des faits commis dans les parties communes d'un immeuble faisant, certes parties du mĂȘme ensemble immobilier, mais situĂ©es Ă plus d'un kilomĂštre du lieu du logement louĂ©. Dans cette affaire, le fils du locataire avait bien eu un comportement rĂ©prĂ©hensible, qui avait d'ailleurs entraĂźnĂ© sa condamnation, avec d'autres prĂ©venus Ă une peine correctionnelle pour dĂ©lit d'entrave. Mais ces faits ne pouvaient ĂȘtre rattachĂ©s aux conditions d'occupation de l'appartement louĂ©, dont les attestations des voisins domiciliĂ©s Ă la mĂȘme adresse rĂ©vĂ©laient au contraire qu'elles Ă©taient paisibles. La preuve du trouble de jouissance Celui qui rĂ©clame l'exĂ©cution d'une obligation doit la prouver. RĂ©ciproquement celui qui se prĂ©tend libĂ©rĂ© doit justifier le paiement ou le fait qui a produit l'extinction de son obligation » C. civ., art. 1315 et il incombe Ă chaque partie de prouver conformĂ©ment Ă la loi les faits nĂ©cessaires au succĂšs de sa prĂ©tention » C. proc. civ., art. 9. Des modes de preuve particuliers sont cependant Ă la disposition du bailleur. Tout d'abord, le bailleur pourra solliciter l'intervention des forces de l'ordre Ă l'Ă©gard des personnes qui, en occupant un espace commun, entravent l'accĂšs et la libre circulation, empĂȘchent le bon fonctionnement des dispositifs de sĂ©curitĂ© ou nuisent Ă la tranquillitĂ© des lieux CCH, art. Par ailleurs, mais sous certaines conditions, pourront ĂȘtre exploitĂ©s les enregistrements d'un systĂšme de vidĂ©osurveillance des parties communes de l'immeuble Ă la condition qu'ils respectent les dispositions de la loi dite Informatique, fichiers et libertĂ©s du 6 janvier 197. La loi 2007-297 du 5 mars 2007, relative Ă la prĂ©vention de la dĂ©linquance, a modifiĂ© l'article 4, g de la loi du 6 juillet 1989 en introduisant le trouble de voisinage constatĂ© par une dĂ©cision de justice » comme possible motif de rĂ©siliation de plein droit du bail. La mĂȘme loi a créé un article 6-1 qui donne aux voisins importunĂ©s la possibilitĂ© de contraindre un propriĂ©taire bailleur Ă agir, au besoin en poursuivant la rĂ©siliation du bail, contre son locataire auteur de troubles leur causant prĂ©judice. JOAN DRAY Avocat MANDATAIRE EN TRANSACTIONS IMMOBILIERES joanadray rue Saint-Lazare 75009 PARIS TEL FAX Loidu 8 fĂ©vrier 1995 relative Ă l'organisation des juridictions et Ă la procĂ©dure civile, pĂ©nale et administrative : article 22-3 DurĂ©e de la mĂ©diation Code de procĂ©dure civile : articles par Serge BraudoConseiller honoraire Ă la Cour d'appel de Versailles CURATELLE DEFINITIONDictionnaire juridique Lorsque les facultĂ© mentales d'une personne sont altĂ©rĂ©es ou que par suite d'une maladie ou de l'Ăąge, elle ne dispose pas d'une autonomie suffisante pour gĂ©rer ou sa personne ou ses biens, la loi prĂ©voit qu'elle peut ĂȘtre placĂ©e sous un rĂ©gime de protection organisĂ©e. Le juge dispose d'un choix entre plusieurs rĂ©gimes. Ce choix est fonction de l'Ă©tat dans lequel se trouve la personne Ă protĂ©ger. La curatelle est une sorte de tutelle allĂ©gĂ©e. La curatelle ne comporte pas de Conseil de famille, le curateur ne se substitue pas Ă la personne protĂ©gĂ©e mais il la conseille, la contrĂŽle et il l'assiste dans ses actes les plus graves. Voir les articles 508 du Code civil. Pour les autres actes, la personne protĂ©gĂ©e peut agir seule, mais ces actes peuvent ĂȘtre annulĂ©s par une action en rescision ou en rĂ©duction du Code civil. Mais, l'action en diffamation, qui tend Ă la protection de l'honneur et de la considĂ©ration de la personne diffamĂ©e, prĂ©sente, quand bien mĂȘme elle conduirait Ă l'allocation de dommages-intĂ©rĂȘts, le caractĂšre d'une action extra-patrimoniale Ă laquelle un majeur sous curatelle ne peut, en application des articles 510 et 464, alinĂ©a 3, du code civil dans leur rĂ©daction antĂ©rieure Ă celle issue de la loi du 5 mars 2007, dĂ©fendre qu'avec l'assistance de son curateur 1Ăšre Chambre civile 23 fĂ©vrier 2011, pourvoi n°10-11968, BICC n°744 du 15 juin 2011 et Legifrance. Toute personne a droit Ă ce que sa cause soit entendue contradictoirement cette exigence implique que chaque partie ait la facultĂ© de prendre connaissance et de discuter de toute piĂšce prĂ©sentĂ©e au juge. Il doit ainsi rĂ©sulter des Ă©nonciations de ma dĂ©cision du juge, ou des piĂšces de la procĂ©dure, que la personne protĂ©gĂ©e lorsqu'elle n'est pas assistĂ© Ă l'audience, a Ă©tĂ© avisĂ©e de la facultĂ© qui lui Ă©tait ouverte de consulter le dossier au greffe. Par suite, faute d'avoir Ă©tĂ© mise en mesure de discuter utilement les documents produits, il doit ĂȘtre jugĂ© qu'il n'a pas Ă©tĂ© satisfait aux exigences des articles 16 et 1222-1 du code de procĂ©dure civile. La dĂ©cision du juge doit alors ĂȘtre annulĂ©e. 1Ăšre Chambre civile 18 novembre 2015, pourvoi n°14-28223, BICC n°840 du 15 avril 2016 et Legifrance. Si l'Ă©tat de la personne protĂ©gĂ©e s'aggrave, le juge des tutelles peut dĂ©cider de transformer la curatelle en tutelle. Dans le cas contraire, il peut lever la curatelle. Le rĂ©gime juridique de la curatelle et de la tutelle, qu'il s'agisse de la protection des mineurs ou de celle des majeurs a Ă©tĂ© profondĂ©ment modifiĂ© par la loi n° 2007-308 du 5 mars 2007. A peine de nullitĂ© toute demande tendant Ă modifier la dĂ©cision du juge des tutelles doit faire l'objet d'une signification, Ă la fois au majeur en curatelle et aussi Ă son curateur. L'omission de la signification de l'assignation au curateur constitue une irrĂ©gularitĂ© de fond que ne peut couvrir l'intervention volontaire de celui-ci en cause d'appel Ă l'effet de faire sanctionner cette irrĂ©gularitĂ©. 1Ăšre Chambre civile 23 fĂ©vrier 2011, pourvoi n°09-13867, BICC n°744 du 15 juin 2011 ; 1Ăšre Chambre civile 8 juin 2016, pourvoi n°15-19715, BICC n°852 du 1er dĂ©cembre 2016 et Legifrance. Consulter les notes de Madame Ingrid Maria, rĂ©fĂ©rencĂ©e l'une dans la Bibliographie ci-aprĂšs et l'autre au JCP. 2016, Ă©d. G. Act. 741. Voir aussi les rubriques Majeurs protĂ©gĂ©s Protection future Mandat de_ Juge aux affaires familiales JAF Aide Ă la gestion du budget familialHabilitation familiale. Textes Code civil, Articles 488 et s., 508 et s., 776, Code de procĂ©dure civile, Articles 1232 et s. Code de santĂ© publique, Articles L330 et s. DĂ©cret n°74-930 du 6 novembre 1974 portant organisation de la tutelle d'Etat et de la curatelle d'Etat. Loi n°2007-308 du 5 mars 2007 portant rĂ©forme de la protection juridique des majeurs. DĂ©cret n° 2008-1484 du 22 dĂ©cembre 2008 relatif aux actes de gestion du patrimoine des personnes placĂ©es en curatelle ou en tutelle, et pris en application des articles 452, 496 et 502 du code civil. Ordonnance n°2015-1288 du 15 octobre 2015 portant simplification et modernisation du droit de la famille Bibliographie Batteur A., Caron-Deglise A., Dalle M-Ch. et divers autres, Curatelle, tutelle, accompagnements, Litec, 2009. Calloch P., Tutelles et curatelles rĂ©gime juridique de la protection des majeurs, 3e Ă©d. TSA Ă©ditions, 1998. HauserJ., Curatelle et actes de procĂ©dure, note sous C. E., 29 novembre 2002, in Revue trimestrielle de droit civil, avril-juin 2003, n° 2, p. 268. Maria I., Le dĂ©faut de signification de l'assignation au curateur constitue bien une irrĂ©gularitĂ© de fond, Revue Droit de la famille, n°4, avril 2011, commentaire n°58, p. 33 Ă 36, note Ă propos de 1Ăšre Civ. - 23 fĂ©vrier 2011. Poilroux R., Guide des tutelles et de la protection de la personne Fondements juridiques et sociaux, mĂ©thodologie de la relation d'aide, Ă©thique et respect de la personne, Ă©d. Dunod, 1999. X. .Essai sur la tutelle et la curatelle publiques, Chez Maradan, Libraire, 1800 An IX. Liste de toutes les dĂ©finitions A B C D E F G H I J L M N O P Q R S T U V WL'article 24 de la loi n° 2005-842 du 26 juillet 2005 pour la confiance et la modernisation de l'Ă©conomie autorisait le gouvernement Ă modifier, par voie d'ordonnance, les dispositions du Code civil en vue notamment de simplifier et diminuer le coĂ»t de la procĂ©dure de mainlevĂ©e des inscriptions hypothĂ©caires au bureau des hypothĂšques. Dans ce but, l'article 28 de l'ordonnance n° 2006-346 du 23 mars 2006 relative aux sĂ»retĂ©s simplifie la procĂ©dure de radiation des inscriptions d'hypothĂšque conventionnelle. L'instruction en rĂ©fĂ©rence prĂ©sente l'incidence en matiĂšre de publicitĂ© fonciĂšre de cette disposition. Principaux points 1/ Selon le troisiĂšme alinĂ©a de l'article 2441 du Code civil, introduit par l'ordonnance du 23 mars 2006, la radiation d'une inscription d'hypothĂšque conventionnelle peut dĂ©sormais ĂȘtre requise par le dĂ©pĂŽt de la copie authentique de l'acte notariĂ© certifiant que le crĂ©ancier a, Ă la demande du dĂ©biteur, donnĂ© son accord Ă la radiation. DĂšs lors, la radiation d'une inscription d'hypothĂšque conventionnelle peut ĂȘtre requise non seulement par le dĂ©pĂŽt, en conservation des hypothĂšques, de l'expĂ©dition de l'acte authentique portant consentement des parties intĂ©ressĂ©es ou du jugement en dernier ressort ou passĂ© en force de chose jugĂ©e combinaison des articles 2440 et 2441, alinĂ©a 1er, du Code civil, mais Ă©galement par le dĂ©pĂŽt d'un acte notariĂ© certifiant que le crĂ©ancier a, Ă la demande du dĂ©biteur, donnĂ© son accord Ă la radiation. Lorsque l'acte prĂ©sentĂ© satisfait aux conditions prĂ©vues par l'article 2441, alinĂ©a 3, du Code civil, le contrĂŽle du conservateur est limitĂ©. 2/ Pour requĂ©rir la publication de la radiation de l'inscription d'hypothĂšque conventionnelle, le requĂ©rant dĂ©pose Ă la conservation des hypothĂšques du lieu de situation de l'immeuble, en double exemplaire pour permettre le renvoi d'un exemplaire complĂ©tĂ© des mentions de la formalitĂ© au notaire, la copie authentique de l'acte notariĂ© certifiant que le crĂ©ancier a, Ă la demande du dĂ©biteur, donnĂ© son accord Ă la radiation. Les deux exemplaires sont certifiĂ©s conformes Ă la minute par le notaire. 3/ Pour permettre la radiation de l'inscription, l'acte notariĂ© comporte les mentions suivantes  la nature, la date et le rĂ©dacteur de l'acte. A ce titre, l'acte doit ĂȘtre sans Ă©quivoque quant Ă sa nature d'acte rĂ©gi par les dispositions de l'article 2441 dernier alinĂ©a du Code civil;  l'indication des rĂ©fĂ©rences de l'inscription de l'hypothĂšque conventionnelle dont la radiation est requise date, volume et numĂ©ro, de ses renouvellements et de son avenant Ă©ventuels ainsi que les rĂ©fĂ©rences de la mention en marge de chaque convention de rechargement date et numĂ©ro au registre des dĂ©pĂŽts;  la certification par le notaire  qu'il a vĂ©rifiĂ© l'Ă©tat, la capacitĂ© et la qualitĂ© du des crĂ©anciers ayant donnĂ© son leur accord Ă la radiation,  qu'il a recueilli l'accord de ce ces derniers Ă la radiation, Ă la demande du dĂ©biteur; en tout Ă©tat de cause, ni le crĂ©ancier ni le dĂ©biteur ne sont identifiĂ©s;  la rĂ©quisition faite au conservateur des hypothĂšques de procĂ©der Ă la radiation totale ou partielle de l'inscription, avec dans ce dernier cas indication des limites dans lesquelles la radiation doit ĂȘtre effectuĂ©e immeubles concernĂ©s en cas de rĂ©duction de gage, montant diminuĂ© en cas de diminution de crĂ©ance. 4/ L'acte par lequel le notaire certifie que le crĂ©ancier a, Ă la demande du dĂ©biteur, donnĂ© son accord Ă la radiation est dressĂ© sans que les parties ne comparaissent; le notaire en est le seul signataire. Dans les autres actes et conventions publiĂ©s au fichier immobilier, les parties comparaissent, et lorsque l'acte est notariĂ©, le notaire en est le rĂ©dacteur mais il n'est pas partie Ă ces actes. Aussi, on ne saurait considĂ©rer l'acte par lequel le notaire certifie que le crĂ©ancier a, Ă la demande du dĂ©biteur, donnĂ© son accord Ă la radiation de l'inscription, comme une disposition d'un autre acte publiĂ© au fichier immobilier. L'acte par lequel le notaire certifie que le crĂ©ancier a, Ă la demande du dĂ©biteur, donnĂ© son accord Ă la radiation de l'inscription doit donc ĂȘtre dressĂ©, et ses copies authentiques dĂ©posĂ©es, indĂ©pendamment de tout autre acte prĂ©sentĂ© Ă la formalitĂ© par le notaire. De mĂȘme, un acte portant Ă la fois radiation simplifiĂ©e et radiation de droit commun ne peut pas ĂȘtre dressĂ© pour la radiation d'une inscription d'hypothĂšque et de privilĂšge prise dans un mĂȘme bordereau. 5/ La simplification des modalitĂ©s et du formalisme de la procĂ©dure de radiation opĂ©rĂ©e par l'article 2441, dernier alinĂ©a, du Code civil s'accompagne, pour le conservateur des hypothĂšques qui y procĂšde d'un allĂšgement de son contrĂŽle. En effet, dĂšs lors que la radiation est requise par le dĂ©pĂŽt d'un acte notariĂ© certifiant l'accord du crĂ©ancier Ă la radiation, le conservateur des hypothĂšques opĂšre un seul contrĂŽle formel de l'acte Ă l'exclusion de sa validitĂ© au fond. RĂ©fĂ©rence - Instruction du 28 dĂ©cembre 2006; BOI 10 D-3-06uNYiyS.