rĂątelierpour veaux XL-5/XL-10. acier galvanisĂ© fixation murale. RĂątelier solide,galvanisĂ©,simple Ă monter Ă lâintĂ©rieur de la niche pour veau. Dimensions du rĂątelier dâune niche de groupe : 118 cm x 39 cm x 27 cm (l x p x h).
La CHEVRE.... tout un programme ! Pour vous faire dĂ©couvrir quelque peu cet animal si particulier et attachant, voici quelques unes des particularitĂ©s Ă connaĂźtre ! Un animal intelligent, vif et facĂ©tieux La chĂšvre est un animal trĂšs intelligent, fier, naturellement curieux mais restant un minimum craintif face Ă de nouvelles situations de part son statut d'herbivore-proie. Par l'observation, la chĂšvre comprend rapidement son environnement... d'ailleurs, ce dernier point peut ĂȘtre Ă double tranchant car certaines chĂšvres peuvent comprendre comment ouvrir une porte, passer des clĂŽtures, etc. ! Elle a un esprit vif, elle est pleine de vitalitĂ©, elle communique beaucoup, adore jouer et ĂȘtre le centre de l'attention. > Une personnalitĂ© affirmĂ©e La chĂšvre Ă une forte personnalitĂ©. Elle sait ce qu'elle veut ou ce qu'elle ne veut pas, ce qui est probablement Ă l'origine de sa rĂ©putation d'animal tĂȘtu ! Elle est Ă©galement fiĂšre et aimera par exemple dominer en grimpant sur des rochers et dĂ©testera se retrouver dans des positions basses comme sur le dos ce qui est humiliant pour elle. Pouvoir convaincre une chĂšvre de faire quelque chose dont elle n'a pas envie ne sera pas toujours le plus facile, il faudra faire preuve d'autant de dĂ©termination qu'elle ! Mais avec de l'amour et surtout une main de fer dans un gant de velours, notre petite chĂšvre irait jusqu'au bout du monde pour nous faire plaisir ! > Les limites sont faites pour ĂȘtre dĂ©passĂ©es ! ... Tel pourrait ĂȘtre l'adage des chĂšvres ! En effet, son esprit Ă©prit de libertĂ© et sa curiositĂ© la poussent souvent Ă l'exploration au-delĂ des limites fixĂ©es... juste pour voir ce qu'il y a derriĂšre ! La chĂšvre n'aime pas les contraintes et il est trĂšs tentant pour elle de les ignorer. De ce fait, que ce soit en terme de clĂŽtures ou d'Ă©ducation, il faut que les limites soient fermes et solides ! > Instinct de proie Pour comprendre le comportement d'une chĂšvre, il faut toujours garder Ă l'esprit que c'est une proie herbivore qui agira en tant que tel face au danger, c'est-Ă -dire en choisissant la fuite ! En effet, elle n'a ni crocs, ni griffes, ni la puissance nĂ©cessaire pour faire face Ă un chien principal prĂ©dateur de la chĂšvre en France... Elle Ă©met un bruit caractĂ©ristique pour exprimer sa peur, outre une attitude en Ă©veil, elle pousse de petits Ă©ternuements caractĂ©ristiques. > Une grande curiositĂ© La chĂšvre est de nature trĂšs curieuse au point oĂč elle peut en oublier tout danger y compris un danger rĂ©el pour assouvir sa curiositĂ© ! Elle a besoin d'explorer, de sentir, goĂ»ter ou toucher Ă tout... Ce sont dans ces moments-lĂ oĂč la chĂšvre peut par exemple se coincer la tĂȘte dans une maille de grillage, etc. > Un animal de compagnie aux dĂ©buts hĂ©sitants La chĂšvre miniature n'est pas Ă ce jour une race reconnue en France et aucune sĂ©lection vĂ©ritable n'a Ă©tĂ© faite sur elle. Seule son apparence couleurs et taille ont Ă©tĂ© prises en compte lors de la reproduction. Ainsi, sauf exception ou chevreau Ă©levĂ© au biberon, la chĂšvre miniature n'est donc pas si facilement apprivoisable que les races de chĂšvres d'Ă©levage telles que les Alpines que nous Ă©levons par ailleurs les chĂšvres d'Ă©levage trop sauvages sont gĂ©nĂ©ralement envoyĂ©es Ă l'abattoir car l'Ă©leveur ne s'embĂȘtera pas avec des chĂšvres qu'il ne peut pas traire quotidiennement, soigner, etc.. Il faut donc du temps et de la patience pour gagner la confiance des chĂšvres miniatures, d'autant que nos gabarit de gĂ©ant l'impressionne souvent beaucoup. Cela peut aller de quelques jours a plusieurs semaines ou plusieurs mois pour les plus rĂ©calcitrantes, selon le temps passĂ© et l'attitude des personnes. Il faudra parfois ĂȘtre plus interventionniste et obliger les plus rĂ©calcitrants Ă ĂȘtre manipulĂ©s quotidiennement, avec douceur mais fermetĂ©, en leur faisant des choses qu'une chĂšvre trouve agrĂ©able utiliser la gourmandise -avec modĂ©ration-, les gratouiller lĂ oĂč ils apprĂ©cient, etc. et ce mĂȘme si dans un premier temps, la panique est au rendez-vous. Il faut leur faire comprendre que notre prĂ©sence n'est pas dangereuse... Certaines pĂ©riodes comme le sevrage sont plus propices Ă des progrĂšs rapides que par ailleurs. Nous travaillons sur la sĂ©lection de chĂšvres facilement apprivoisables, voire naturellement familiĂšres et en confiance avec l'ĂȘtre humain, mais c'est un travail de trĂšs longue haleine car il y a un trĂšs trĂšs faible pourcentage de chĂšvres au comportement intĂ©ressant qu'elles ne transmettent pas forcĂ©ment systĂ©matiquement Ă leur descendance et aucun autre Ă©levage avec qui nous pourrions "unir nos forces", fait ce mĂȘme travail de sĂ©lection Ă ma connaissance... car c'est Ă©videmment un problĂšme gĂ©nĂ©ralisĂ©. Mais aprĂšs avoir gagnĂ© la confiance des chĂšvres miniatures, l'on peut crĂ©er un relationnel aussi intĂ©ressant qu'avec un chien, Ă©tant donnĂ© son intelligence, son affection, sa curiositĂ© et sa vivacitĂ© naturelle ! Ce petit travail de mise en confiance est largement rĂ©compensĂ© par des annĂ©es de bonheur et de complicitĂ© ! Comportement social La chĂšvre est un animal de troupeau Ă l'instinct grĂ©gaire dĂ©veloppĂ©. Il lui est INDISPENSABLE de vivre avec au moins un congĂ©nĂšre Ă ses cĂŽtĂ©s ! A dĂ©faut, elle pourra ĂȘtre en prĂ©sence d'un autre herbivore mouton, Ăąne, poney... avec qui elle trouvera quelques accointances, mĂȘme si ce n'est pas idĂ©al. MalgrĂ© ce besoin impĂ©rieux de vivre au milieu de ses congĂ©nĂšres, ses relations sociales ne sont pas de tout repos. Lorsque les chĂšvres sont encore trĂšs jeunes, la hiĂ©rarchie est moins marquĂ©e et les comportements / caractĂšres sont plus souples, mais Ă l'Ăąge de 6/12 mois, les chĂšvres dĂ©veloppent alors leur personnalitĂ© adulte et ĂȘtre le ou la mieux placĂ© dans la hiĂ©rarchie est une des prioritĂ©s, elle va dĂ©fendre sa place avec vĂ©hĂ©mence voire cruautĂ© parfois. Cela concerne surtout des chĂšvres en groupe ou troupeau car lorsque le nombre est restreint tel un duo, la chĂšvre a besoin de son compagnon et sera donc plus comprĂ©hensive avec lui, alors qu'en groupe plus important, elle pourra se permettre d'ĂȘtre plus virulente avec certains. Et tout est prĂ©texte pour affirmer la dominance comme la prioritĂ© d'accĂšs Ă la nourriture ou Ă l'eau... c'est une compĂ©tition permanente ! Les chĂšvres dominĂ©es ont souvent du mal Ă accĂ©der Ă la nourriture et peuvent se faire chahuter, parfois violemment particuliĂšrement lorsqu'il s'agit de nouvelles venues. Ainsi, acheter des chĂšvres par deux et avoir un espace suffisant et plusieurs points de distribution de nourriture sont souvent indispensables. La chĂšvre peut parfois ĂȘtre cruelle envers des chĂšvres dominĂ©es ou affaiblies une chĂšvre malade ou blessĂ©e devra ĂȘtre isolĂ©e du groupe au risque de se faire chahuter plus ou moins fortement et il faudra ĂȘtre attentif au fait qu'une chĂšvre ne puisse pas se coincer, par exemple se coincer la tĂȘte dans un interstice, sinon, les autres chĂšvres risquent fortement de s'amuser Ă la frapper jusqu'Ă la blesser ou pire. Cela fait partie des comportements naturels chez la chĂšvre, qu'il faut gĂ©rer particuliĂšrement lorsqu'on a un troupeau. Cf. l'article sur le comportement social des chĂšvres en troupeau, notamment lors de l'introduction de nouveaux caprins, ce qui dĂ©taillera le comportement naturel des chĂšvres > Son besoin de compagnie La chĂšvre est un animal joueur, aimant prendre de la hauteur Joueuse et facĂ©tieuse, le jeu est un bon moyen pour la chĂšvre pour dĂ©penser son Ă©nergie ! Elle aime simuler des bagarres avec ses congĂ©nĂšres, sauter "comme un cabri".... mais surtout elle adore s'amuser en prenant de la hauteur sur des rochers, des murs.... D'une part, avoir la plus haute place est un signe de dominance chez la chĂšvre y compris dans la hiĂ©rarchie, d'autre part, elle a gardĂ© son instinct de grimpeuse habille. C'est pourquoi, les particuliers ou Ă©leveurs n'ayant pas naturellement des plans surĂ©levĂ©s dans leur enclos, amĂ©nagent un petit coin avec des rochers stables ou font de petites constructions dont on peut voir un exemple ci-contre. photo Son comportement alimentaire La chĂšvre est gourmande et elle apprĂ©cie un large panel d'aliments mais pas en mĂȘme quantitĂ© ou proportion, elle se jette sans retenue sur les cĂ©rĂ©ales, le pain sec et autres friandises. Elle peut mĂȘme manger des Ă©lĂ©ments toxiques ou mortels tels que du plastique la texture l'attire, du polystyrĂšne ou encore du papier... Par contre, elle triera son alimentation fourragĂ©e, c'est-Ă -dire qu'elle ne mangera que les brins de foin ou d'herbe qui lui paraissent les meilleurs et dĂ©laissera les autres. Par ailleurs, Ă©tant un animal trĂšs propre, elle refusera toute nourriture qu'elle considĂšrera comme sale ou souillĂ©e... et elle sera la premiĂšre Ă se servir de sa nourriture comme matelas ou mini promontoire ! D'oĂč l'intĂ©rĂȘt d'un petit rĂątelier... Pour en savoir plus sur l'alimentation de la chĂšvre > Alimentation Comportement lors du rut et des chaleurs En pĂ©riode de reproduction, la chĂšvre et le bouc ont des comportements souvent marquĂ©s... pour en savoir plus, n'hĂ©sitez pas Ă vous rendre sur la page de la > Reproduction Retrouvez-nous sur
Pourune chÚvre de petite taille, ne mesurant que 40 à 50 centimÚtres au garrot, il ne faut pas construire une barriÚre inférieure à 1 mÚtre de hauteur et, pour une chÚvre normale, 1,50 mÚtre. Pensez à installer un portillon
Un abri est INDISPENSABLE pour le bien-ĂȘtre et pour la survie de votre chĂšvre. Il lui permettra de s'abriter en cas de pluie ou de neige, de vent ou encore en cas de forte chaleur. Les chĂšvres ne craignent pas Ă proprement parler le froid mĂȘme si elles ne sont pas naturellement armĂ©es pour y rĂ©sister avec leur pelage fin et peu dense et le manque de graisse sous peau elles l'accumulent plutĂŽt autour des organes, contrairement aux moutons par exemple. Elles craignent surtout l'humiditĂ© et les courants d'air. De ce fait, un abri est incontournable. Ses dimensions Sa taille sera en fonction du nombre de chĂšvres, l'on comptera 1,5 mÂČ minimum par chĂšvre. Il ne devra pas ĂȘtre trop petit pour permettre Ă chaque chĂšvre d'ĂȘtre Ă l'aise dans ses mouvements et Ă©viter trop de tension entre chĂšvres dĂ» au manque d'espace... mais il ne devra pas ĂȘtre trop grand non plus car en hiver, la chaleur corporelle des chĂšvres couplĂ©e Ă la chaleur naturelle du fumier dĂ» Ă la fermentation des couches infĂ©rieures, aideront Ă maintenir une tempĂ©rature plus Ă©levĂ©e. Les matĂ©riaux Cet abri devra ĂȘtre solidement construit, il sera d'un matĂ©riau en dur. Il peut ĂȘtre en pierre, en parpaing ou en bois attention au type de bois trop fin ou trop fragile, les chĂšvres en se frottant contre les parois ou en rongeant un bois qui partirai en lamelles, mettraient rapidement Ă mal leur habitat, de plus il ne serait pas assez isolant. Evitez la tĂŽle car il y fait trĂšs chaud l'Ă©tĂ© et froid l'hiver, de plus, c'est trĂšs bruyant quand il pleut. Par contre d'autres solutions plus originales peuvent ĂȘtre envisagĂ©es, telles que l'amĂ©nagement d'une caravane ou l'arriĂšre d'un fourgon. Le sol Le sol ne devra pas permettre les remontĂ©es d'eau et devra rester sec avec une litiĂšre composĂ©e de paille en couche fine l'Ă©tĂ©, elle sera Ă©paissie en hiver afin de garder un peu plus de chaleur Ă l'intĂ©rieur, de la paille sera rajoutĂ©e ainsi rĂ©guliĂšrement afin que le sol reste sec. Plusieurs fois par an ou plus rĂ©guliĂšrement, enlever entiĂšrement la litiĂšre de l'abri trĂšs bons amendements pour le jardin aprĂšs compostage de la paille !, prĂ©voir en consĂ©quence l'ouverture principale afin de pouvoir travailler dans de bonnes conditions. Isolation / aĂ©ration L'abri pourra ĂȘtre fermĂ© lors des nuits les plus froides, sans aucun courant d'air mais une petite aĂ©ration en hauteur permettra l'Ă©vacuation des gaz Ă©mis par vos biquettes et de la condensation. Une petite fenĂȘtre pourra ĂȘtre prĂ©vue afin que les chĂšvres voient le jour lorsqu'elle sont enfermĂ©es. Les ouvertures devront se situer au sud, sud-est afin que le soleil puisse rentrer dans leur logement et ainsi rĂ©chauffer quelque peu son intĂ©rieur. Une couche isolante supplĂ©mentaire sur les parois les plus froides de l'abri pourra ĂȘtre mise en place avec de la paille, une couche de liĂšge protĂ©gĂ©e par du contre plaquĂ© marine, etc. Vous pouvez Ă©galement isoler sommairement l'entrĂ©e de la chĂšvrerie par un mur de ballots de paille afin de palier aux journĂ©es les plus froides.. AmĂ©nagements intĂ©rieurs PrĂ©voir un petit rĂątelier indispensable Ă la distribution du foin. Attention Ă ce que les chĂšvres ne puissent pas sauter dedans car celles-ci rechignent Ă manger une nourriture salie qu'elles auraient piĂ©tinĂ©e ou sur laquelle elles auraient fait leurs besoins. On trouve de jolis rĂąteliers dans le commerce, il est Ă©galement possible de le fabriquer soi-mĂȘme. Une petite auge au dessous rĂ©cupĂšrera efficacement le foin tombĂ© entre les barreaux du rĂątelier et permettra d'Ă©viter Ă la chĂšvre de se parasiter en mangeant le foin tombĂ© au sol. Vous pouvez Ă©galement placer un petit abreuvoir automatique Ă bonne hauteur, entre 40 et 50 cm de haut selon le gabarit de la chĂšvre... il vaut mieux qu'il soit un peu trop haut et mettre un parpaing par exemple au dessous, sur lequel la chĂšvre montera pour boire, cela permettra d'Ă©viter les crottes dans l'eau lorsque l'abreuvoir est Ă portĂ©e des "fesses" et cela laissera une marge pour que le fumier monte notamment en hiver. PrĂ©fĂ©rez un abreuvoir automatique Ă niveau d'eau constant et Ă©vitez les abreuvoirs Ă poussoir sur lequel la chĂšvre doit pousser avec le nez pour dĂ©clencher l'arrivĂ©e d'eau... la chĂšvre n'apprĂ©cie pas trop cela et peut ne pas s'y habituer. Un abreuvoir automatique vous permettra d'Ă©viter la corvĂ©e d'eau et sa petite contenance de 1 Ă 5 litres en moyenne permet d'Ă©viter les accidents de noyade, notamment des jeunes chevreaux qui peuvent facilement se noyer dans un seau plus profond. VĂ©rifiez quotidiennement la propretĂ© de l'eau et faites attention Ă ce que l'eau ne gĂšle pas l'hiver. Vous pouvez Ă©galement leur mettre Ă disposition des jeux sur lesquels elles grimperont type touret. Vous pouvez Ă©galement leur mettre des bouts de bois non traitĂ©s qu'elles rongeront avec plaisir comme des branches ou troncs de frĂȘne... Une brosse en synthĂ©tique type de cantonnier fixĂ©e aux parois sera trĂšs apprĂ©ciĂ©e des biquettes, elles pourront s'y gratter le dos et toutes les parties qu'elles n'arrivent pas Ă atteindre et oĂč s'accumulent des fines brindilles de paille/foin, de la poussiĂšre, etc. Vous pouvez placer une cloison centrale dans un grand abri, ce qui vous permettra d'y stocker l'alimentation de vos biquettes, Ă la seule conditions que cette partie de l'abri soit correctement fermĂ©e, isolĂ©e de l'humiditĂ© et de la condensation d'un abri trop fermĂ© avec les biquettes et hors de portĂ©e de nos chĂšres petites gourmandes ! ** Les photos de cette page ont Ă©tĂ© pĂȘchĂ©es ça et lĂ sur le net forum essentiellement, hormis celle de la caravane amĂ©nagĂ©e chez une de nos clientes. Retrouvez-nous sur
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Notremangeoire à chÚvres avec rùtelier à foin utilise notre mangeoire de 5' (FBFWL05) comme base. La grille à foin se place Ajouter au comparateur Retirer du comparateur. rùtelier pour moutons. pour chÚvres en acier individuel. Contacter. rùtelier pour moutons. Rùtelier balle ronde pour ovins et caprins en extérieur ou intérieur. Chargement latéral.
+ participantsAuteurMessageKanduFofoxiquĂ© Nombre de messages 12066Age 40Date d'inscription 19/07/2006Sujet Plan pour ratelier Lun 9 FĂ©v 2009 - 2203 Quelqu'un aurait-il la gentillesse de me faire un plan pour construire un ratelier? Je voudrais en faire un Ă mes biquettes, j'ai vraiment trop de gaspillage de foin... Je suis prĂ©te Ă le faire toute seule mais je n'ai aucune idĂ©e de plan, j'ai bien essayĂ©... En vain, chui trop nulle bonheur85Faites place, j'arrive!!Nombre de messages 54Age 47Date d'inscription 27/12/2008 ThilloMembre d'honneur Nombre de messages 9061Age 145Localisation angersDate d'inscription 03/07/2008Sujet Re Plan pour ratelier Lun 9 FĂ©v 2009 - 2239 Il n'y a pas de concurrence dans l'amour qu'on porte Ă nos tites bĂ©bĂȘtes Et si le rĂątelier est fonctionnel quoi-que je le trouve un soupçon trop large entre les barreaux, autant essayer ce systĂšme. Je me suis dĂ©brouillĂ© pour ma part, Ă trouver une palette bien faite que j'ai fixĂ©e dans l'abris des bibis pour qu'elle soit de biais vers soi quand on se trouve devant. Par-contre si on peut tenter de fermer au-dessus ce ne serait que mieux car nos charmantes bibis peuvent tout essayer pour se retrouver dans le rĂątelier LuluFofoxiquĂ© Nombre de messages 2049Age 38Localisation VosgesDate d'inscription 02/05/2007Sujet Re Plan pour ratelier Mar 10 FĂ©v 2009 - 949 tu peux regarder les rateliers que j'ai fait ils sont en photos sur mon blog Cabri Nombre de messages 267Age 48Localisation Sint Pieters Leeuw BelgiqueDate d'inscription 30/01/2009Sujet Re Plan pour ratelier Mar 10 FĂ©v 2009 - 1004 SI cela peut aider, voici le dernier ratelier que j'ai fais. Je suis enfin content du foin est chargĂ© par le dessus. les chevreaux ne peuvent pas entrer dedant pour parfumer le foin Ce qui tombe ne tombe pas au sol mais dans la mangeaoire les les chĂšvres mangent ce "petit foin" plus tard ou avec leurs cĂ©rĂ©ales et la mangeoire sert aussi d'abris pour les chevreaux qui dorment en dessous sans risquer un coup de patte. sabineFofoxiquĂ©Nombre de messages 5434Age 61Localisation GRAND ESTDate d'inscription 22/04/2007 OrianeAdmin Nombre de messages 32549Age 45Localisation isĂšre 38Date d'inscription 04/11/2006Sujet Re Plan pour ratelier Mar 10 FĂ©v 2009 - 1058 nickel sabine super rĂ©sumĂ© jack le tien est de compĂ©tition bravo!!! c'est gĂ©nial!! tu pourrais nous faire une vue de dessus? Cabri Nombre de messages 267Age 48Localisation Sint Pieters Leeuw BelgiqueDate d'inscription 30/01/2009Sujet Re Plan pour ratelier Mar 10 FĂ©v 2009 - 1111 Citation tu pourrais nous faire une vue de dessus? Je vais faire ça la prochaine fois que je vais au terrain... sans oublier l'apareil photo...En attendant, voici un plan d'ensemble du BoxLe ratelier est intĂ©grĂ© dans l'Ă©tagĂšre 90 cm de profondeur avec une ouverture de 45/60 dans l'Ă©tagĂšre qui permet de charger. TagueFofoxiquĂ© Nombre de messages 2897Age 72Localisation 53 - Nord de la MayenneDate d'inscription 01/08/2008Sujet Re Plan pour ratelier Mar 10 FĂ©v 2009 - 1234 C'est super toutes ces idĂ©es pour faire des rateliers. Et j'ai bien aimĂ© ton blog Lulu LuluFofoxiquĂ© Nombre de messages 2049Age 38Localisation VosgesDate d'inscription 02/05/2007Sujet Re Plan pour ratelier Mar 10 FĂ©v 2009 - 1325 merci beaucoup c'est gentil! n'hĂ©sites pas Ă y aller souvent et Ă mettre des commentaires. Je vais trĂšs bientĂŽt mettre en ligne un diaporama de tous les bĂ©bĂ©s nĂ©s chez moi.... PinkyMembre d'honneur Nombre de messages 9184Age 55Localisation Dans les deux-chĂȘvres .....Date d'inscription 08/12/2007Sujet Re Plan pour ratelier Mar 10 FĂ©v 2009 - 1408 Crafty a rĂ©cupĂ©rĂ© un sommier de mezzanine Ă la dĂ©cheterie et ça donne ça Parceque le rĂątelier CĂąline en a fait sa chambre !! Nougat avait pris le lit du bas lui .... S;o OrianeAdmin Nombre de messages 32549Age 45Localisation isĂšre 38Date d'inscription 04/11/2006Sujet Re Plan pour ratelier Mar 10 FĂ©v 2009 - 1419 ça arrive ça des imprĂ©vus, ils en font pas nĂ©cessairement ce qu'on en pense Cabri Nombre de messages 267Age 48Localisation Sint Pieters Leeuw BelgiqueDate d'inscription 30/01/2009Sujet Re Plan pour ratelier Mar 10 FĂ©v 2009 - 1631 Citation tu pourrais nous faire une vue de dessus? VoilĂ qui est fait ElodieFofoxiquĂ© Nombre de messages 8241Age 36Localisation Thiviers 24Date d'inscription 21/07/2006Sujet Re Plan pour ratelier Mar 10 FĂ©v 2009 - 1646 j'ai pas de ratelier non plus et justement je me demandais commen en faire un Quand j'ai fait castrĂ© voyou la semaine derniere, j'avais fait une sĂ©paration avec des palette comme toi dans la cabane !Du coup ca fait 2-3 jours que j'ai trouvĂ© le truc, je met le foin dans la palette qui est completement a gauche, on la voit pas bien, je referais une autre photo si tu veux ! sabineFofoxiquĂ©Nombre de messages 5434Age 61Localisation GRAND ESTDate d'inscription 22/04/2007Sujet Re Plan pour ratelier Mar 10 FĂ©v 2009 - 1857 alors kandu tu as trouvĂ© ton bonheur ?????????? ThilloMembre d'honneur Nombre de messages 9061Age 145Localisation angersDate d'inscription 03/07/2008Sujet Re Plan pour ratelier Mar 10 FĂ©v 2009 - 1913 Pinky! Un sommier je sais ce que c'est, une mezzanine aussi... Mais c'est quoi une sommier de mezzanine? PinkyMembre d'honneur Nombre de messages 9184Age 55Localisation Dans les deux-chĂȘvres .....Date d'inscription 08/12/2007Sujet Re Plan pour ratelier Mar 10 FĂ©v 2009 - 2004 C'est pour les mezzanine/lit ... c'est comme un lit superposĂ©, mais plus haut et plus grand taille grand lit 2 places. Tu fais ça quand tu as un studio par exemple avec une hauteur de plafond assez Ă©dition par Pinky le Mar 10 FĂ©v 2009 - 2006, Ă©ditĂ© 1 fois ThilloMembre d'honneur Nombre de messages 9061Age 145Localisation angersDate d'inscription 03/07/2008Sujet Re Plan pour ratelier Mar 10 FĂ©v 2009 - 2005 Ah! Oki merci! KanduFofoxiquĂ© Nombre de messages 12066Age 40Date d'inscription 19/07/2006Sujet Re Plan pour ratelier Mar 10 FĂ©v 2009 - 2036 merci pour toutes vos idĂ©es!! LouisBiquettophile Nombre de messages 697Age 28Localisation MoselleDate d'inscription 26/01/2009 bonheur85Faites place, j'arrive!!Nombre de messages 54Age 47Date d'inscription 27/12/2008Sujet Re Plan pour ratelier Mar 10 FĂ©v 2009 - 2045 normal il a Ă©tĂ© enlevĂ© ! et encore toute mes excuses ! FolieFaites place, j'arrive!! Nombre de messages 99Age 49Localisation Puy de DĂŽmeDate d'inscription 20/08/2011Sujet Re Plan pour ratelier Mer 19 Sep 2012 - 1129 Je dis Bravo Ă il est super ingĂ©nieux ton vais m'en inspirer pour faire le mien enfin celui de mes biquettes .Le rĂ©cup' foin dessous c'est pas mal, je vais enf aire quand il sera fait. magdaAnimateur Nombre de messages 3887Age 71Localisation un petit coin de paradis.. lĂ vous voyez ? le 23Date d'inscription 02/02/2011Sujet Re Plan pour ratelier Ven 21 Sep 2012 - 047 alors moi mon gendre m'a fait du grand m'avait Ă©tĂ© commandĂ© par une amie de Normandie qui devait le prendre, on a fait Ă ses dimensions, il est magnifique et au moment de le payer... ben hop hop hop plus personne !!! grrrrrrrrrrrrrrrdu coup je le garde pour moi, il est dans la nouvelle cabane de mes tites 4 les photosbon pour l'instant pas de foin dedans car elles ont abondance de foin dehors et d'herbe encore bien pour cet hiver avec les grands froids les jours oĂč elles sontr fainĂ©antes Ă sortir elles auront leur foin Ă demeure. en plus le couvercle du dessus s'ouvre pour un mieux stockageDerniĂšre Ă©dition par magda le Ven 21 Sep 2012 - 051, Ă©ditĂ© 1 fois magdaAnimateur Nombre de messages 3887Age 71Localisation un petit coin de paradis.. lĂ vous voyez ? le 23Date d'inscription 02/02/2011Sujet Re Plan pour ratelier Ven 21 Sep 2012 - 048 je ne mets pas encore de foin, seulement de la paille au sol propre; elles ont de l'herbe et on vient de couper les branchages, arbres ect qui gĂȘnent Contenu sponsorisĂ© Plan pour ratelier
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LA DISETTE DES FOURRAGES ET LES MOYENS DâY REMĂDIER I. En France, les bonnes annĂ©es pour les biens de la terre sont les annĂ©es de sĂ©cheresse. Les grandes pluies font verser les cĂ©rĂ©ales et pousser les mauvaises herbes ; elles empĂȘchent la dessiccation des javelles, rendent la rentrĂ©e des rĂ©coltes difficile et provoquent mĂȘme la germination du grain dans lâĂ©pi. Sous leur influence, les fleurs, â celles de la vigne notamment, â coulent, et les fruits mĂ»rissent mal. Les pluies abondantes dĂ©lavent les terres, et les eaux entraĂźnent Ă la mer les principes fertilisans. Les pĂąturages sont Ă la vĂ©ritĂ© plantureux, et les prĂ©s donnent de fortes coupes ; mais les herbes sont peu nutritives, et les fourrages, mal rĂ©coltĂ©s, se conservent difficilement ; ils sont souvent insalubres. La sĂ©cheresse est plus favorable Ă nos principales rĂ©coltes que la grande humiditĂ©, et cette annĂ©e, malgrĂ© une chaleur continue dont on a vu peu dâexemples et une absence complĂšte de pluie pendant les mois oĂč elle est le plus nĂ©cessaire, le rendement des principaux produits de notre agriculture sera encore passable dans la plupart des localitĂ©s. Celui des rĂ©coltes dâhiver, du seigle, du blĂ©, sera gĂ©nĂ©ralement peu infĂ©rieur Ă celui dâune rĂ©colte moyenne ; les plantes ligneuses, la vigne, lâolivier, le chĂątaignier, nâont pas encore souffert. Quand nous obtenons de ces vĂ©gĂ©taux une bonne rĂ©colte, notre subsistance est assurĂ©e. Ă la vĂ©ritĂ©, les produits du jardinage sont trĂšs rares et trĂšs chers en raison de la main-dâĆuvre quâexigent les arrosages indispensables pour les faire prospĂ©rer ; les plantes dâĂ©tĂ© de grande culture, les pommes de terre, les lĂ©gumes secs, feront en partie dĂ©faut. On peut donc sâattendre Ă une annĂ©e difficile, mais qui le sera moins cependant que les annĂ©es de pĂ©nurie et de disette qui ont Ă©tĂ© la consĂ©quence de pluies trĂšs abondantes. Câest surtout la rĂ©colte des fourrages qui est atteinte ; elle est presque nulle dans la plupart de nos dĂ©partemens. JusquâĂ ce jour, les marchĂ©s de bestiaux sont largement approvisionnĂ©s. Les cultivateurs vendent les animaux quâils ne peuvent pas nourrir, et cela donne de la viande sur pied Ă bon marchĂ©, sinon de premiĂšre qualitĂ© ; mais il faut prĂ©voir les consĂ©quences du dĂ©peuplement de nos Ă©tables, et câest avec raison que lâon se prĂ©occupe des moyens de nourrir les animaux. On peut remĂ©dier Ă la pĂ©nurie des fourrages de deux maniĂšres dâabord en augmentant par la culture les ressources alimentaires, ensuite en utilisant le mieux possible celles dont on peut disposer, et en introduisant mĂȘme dans le rĂ©gime des animaux des produits qui nây entrent pas en temps normal. Ce qui rend la position des agriculteurs difficile, câest surtout la presque impossibilitĂ© de faire des cultures dĂ©robĂ©es, dâintercaler entre les cultures principales des fourrages dâĂ©tĂ©, qui remplacent si avantageusement le foin lorsque, comme cette annĂ©e, le rendement des prairies artificielles et naturelles est infĂ©rieur Ă ce quâil est ordinairement. Ainsi le maĂŻs, qui, semĂ© Ă la volĂ©e, donne une si abondante rĂ©colte de fourrage vert, le sarrasin ordinaire et le sarrasin de Tartarie, qui rĂ©ussissent dans les sols les plus maigres, le millet dâItalie panicum italicum, le millet ordinaire panicum milliaceum, le moha panicum germanicum, nâont pas pu ĂȘtre semĂ©s Ă cause de la sĂ©cheresse, ou nâont pas levĂ© lĂ oĂč on les a ensemencĂ©s. A plus forte raison, il a fallu renoncer aux produits que donnent dans les annĂ©es normales lâavoine, les pois gris, la gesse dâĂ©tĂ©, les vesces, ces plantes Ă©tant plus encore que les prĂ©cĂ©dentes atteintes par la sĂ©cheresse. Toutefois les cultivateurs ne doivent pas se dĂ©courager. Il importe de profiter des pluies, mĂȘme peu abondantes et passagĂšres, pour semer quelques plantes robustes et dâune vĂ©gĂ©tation rapide. Nous leur recommandons surtout le maĂŻs, les millets, les sorgho, le sarrasin, la moutarde blanche, la navette dâĂ©tĂ©. Toutes ces plantes peuvent ĂȘtre semĂ©es jusquâen septembre, surtout quand on ne veut les utiliser que comme fourrage. Le maĂŻs, les millets cultivĂ©s, les sorgho, sont des plantes des pays chauds ; elles peuvent rĂ©sister Ă la sĂ©cheresse. Le sarrasin, qui peut ĂȘtre semĂ© sur les plus mauvaises terres, permet de rendre productives les bonnes terres qui, cette aimĂ©e, sont comparables aux mauvaises en temps normal. En semant ces plantes seules ou en mĂ©lange, les cultivateurs se procureraient de prĂ©cieuses ressources pour lâautomne ; les pluies peuvent ĂȘtre insuffisantes pour pĂ©nĂ©trer la terre des prairies, pour faire pousser les regains, et cependant humecter assez les terres meubles pour favoriser la pousse de plantes annuelles. Il importe aussi quâils ne laissent aucun coin de terre improductif. Le nom de rĂ©coltes dĂ©robĂ©es donnĂ© Ă la culture des plantes annuelles indique assez leur place en dehors de lâassolement ; mais on nâen tirerait pas tout le profit quâelles peuvent donner, si on se contentait de les semer sur une piĂšce de terre oĂč la rĂ©colte nâa pas rĂ©ussi il faut les semer partout oĂč un espace de terre reste libre. Les plus productives, les millets, le mais, le sorgho, sont surtout utiles ; quelques pieds de ces plantes donnent une assez grande quantitĂ© de fourrage pour quâil soit avantageux dâaller le rĂ©colter. Les crucifĂšres en gĂ©nĂ©ral, les choux en particulier, sont des plantes des terres siliceuses, des terres tourbeuses. Pourquoi ne les placerait-on pas dans des marais qui dâordinaire restent improductifs ? Si lâon prend la prĂ©caution dâarroser le chou deux ou trois fois quand il est transplantĂ©, il sâenracine facilement, rĂ©siste Ă la sĂ©cheresse, et reprend quand arrivent les pluies de lâautomne et les fraĂźcheurs des longues nuits. Les fourrages aqueux fournis par les crucifĂšres entrent avec profit pour la santĂ© des animaux dans les rations composĂ©es avec des fourrages secs, durs, avec des pailles, des feuilles sĂšches, ainsi quâon sera obligĂ© de les composer cette annĂ©e dans un grand nombre de fermes. Les haricots peuvent encore ĂȘtre semĂ©s. Sâils mĂ»rissent, on aura, outre le grain, les fanes, qui peuvent rendre des services pour la nourriture des bestiaux ; si lâon sâaperçoit que les froids approchent avant la maturitĂ©, on les cueillera verts, et on obtiendra un excellent lĂ©gume et un bon fourrage. Chacun connaĂźt les ressources que peuvent fournir dâautres plantes potagĂšres les laitues, les endives, la chicorĂ©e, les carottes, les betteraves, ces derniĂšres si utilement rĂ©pandues aujourdâhui dans la grande culture et si prĂ©cieuses au point de vue industriel comme au point de vue de lâhygiĂšne vĂ©tĂ©rinaire. A lâĂ©cole dâAlfort, nous avons toujours fait semer les betteraves plus rapprochĂ©es quâil ne convient de le faire pour le dĂ©veloppement de la plante, et, en faisant Ă©claircir dans le courant de lâĂ©tĂ©, nous nous procurions un bon supplĂ©ment de nourriture pour les moutons et pour les porcs. Il nâest plus temps dâavoir recours Ă cette pratique, et, malgrĂ© la raretĂ© du fourrage, nous ne conseillerons pas dâeffeuiller complĂštement, comme on le fait trop souvent dans les campagnes, les plantes dâĂ©tĂ© et dâautomne, en particulier les betteraves, tout en ajoutant cependant quâon aurait grand tort de ne pas utiliser les feuilles infĂ©rieures Ă mesure quâelles se flĂ©trissent, quâelles jaunissent. On peut ainsi, sans nuire Ă la rĂ©colte principale, avoir une nourriture salubre, rafraĂźchissante, propre Ă maintenir en santĂ© les animaux qui vivent dans les pĂąturages dessĂ©chĂ©s en grande partie, qui broutent les arbustes des haies, et ceux qui sont conduits dans les forĂȘts. Les cultivateurs devront aussi en automne se prĂ©occuper du printemps 1871. La nourriture sera rare cet hiver. Les choux, le colza, sont les fourrages les plus prĂ©coces ; mais ces plantes ne sauraient former la base de lâalimentation des animaux dâune ferme. Il faut compter principalement sur le seigle dâabord, sur un mĂ©lange de vesces et dâune cĂ©rĂ©ale, sur le trĂšfle farouch, dont lâutilitĂ© est bien connue. SemĂ© Ă la fin de lâĂ©tĂ©, le seigle peut fournir une coupe avant lâhiver et donner encore une trĂšs abondante rĂ©colte dans le mois dâavril suivant. GĂ©nĂ©ralement on sĂšme la vesce avec le seigle, ce dernier devant servir de rame Ă la plante lĂ©gumineuse. Il est trĂšs convenable pour cette destination ; mais, en raison de sa prĂ©cocitĂ©, il est Ă©piĂ© et dĂ©jĂ dur quand la vesce est bonne Ă faucher, et il ne peut pas ĂȘtre consommĂ© par les animaux. Le blĂ© prĂ©sente Ă cet Ă©gard un grand avantage. Il sert Ă©galement de soutien Ă la vesce, est assez rustique pour rĂ©sister au froid de lâhiver, et il fournit par lui-mĂȘme, quand on fauche le mĂ©lange, un excellent aliment pour tous les animaux. Le prix plus Ă©levĂ© de la semence ne doit pas le faire exclure ; la dĂ©pense est largement compensĂ©e par le produit que lâon obtient. Le cultivateur sait quelles sont les plantes qui rĂ©ussissent le mieux dans chacune des parties du sol quâil cultive ; nous nâavons rien Ă lui apprendre sur ce point. Nous tenons seulement Ă lui donner la volontĂ© dâessayer encore, au lieu de se laisser aller au dĂ©couragement, comme semblent le faire quelques Ă©crivains agricoles. Il est encore temps, nous le rĂ©pĂ©tons, de faire des semailles dans la plupart des terres ; quelques orages peuvent nous faire espĂ©rer un temps plus favorable, et ce serait une trĂšs grande faute, dans les conditions oĂč nous sommes, de nĂ©gliger dâensemencer, de ne pas compter sur lâautomne pour obtenir quelques produits fourragers. Si la terre, Ă©chauffĂ©e par cet Ă©tĂ© tropical, vient Ă ĂȘtre un peu humectĂ©e, elle sera en excellente condition pour produire vite et bon. Du restĂ©, pour la plupart des plantes que nous conseillons, maĂŻs, millet, sorgho, le prix de la semence est insignifiant une graine produit une tige haute et trĂšs feuillĂ©e qui, mĂȘme en supposant une rĂ©ussite moyenne, paie largement lâavance faite Ă la terre. II Nous avons dit quâil faut en second lieu utiliser le mieux possible les alimens que lâon a lâhabitude de faire consommer, et introduire mĂȘme dans lâalimentation du bĂ©tail des plantes et des rĂ©sidus quâen temps ordinaire on nĂ©glige dâemployer. Presque toutes les plantes et leurs principaux produits ont Ă©tĂ© analysĂ©s par les chimistes, et nous savons aujourdâhui que beaucoup de matiĂšres vĂ©gĂ©tales qui vont Ă la fosse au fumier pourraient contribuer aussi avantageusement Ă la nourriture des animaux que la plupart de celles que lâon utilise pour leur alimentation. Il sâagit donc dâen essayer lâemploi, de sâingĂ©nier Ă les faire accepter par le bĂ©tail. Un cultivateur intelligent peut ne rien laisser perdre dans sa ferme ; en mĂ©langeant les alimens durs, peu sapides, avec de lâherbe, des rĂ©sidus frais, en faisant cuire ou fermenter le mĂ©lange, il formera une nourriture qui lui rendra de grands services pendant la disette des fourrages. Les pailles des cĂ©rĂ©ales ont toujours Ă©tĂ© donnĂ©es au bĂ©tail ; mais dans beaucoup de fermes on nâen tire pas tout le parti quâon pourrait en tirer, si on les soumettait Ă lâaction du hache-paille pour les faire entrer dans les mĂ©langes alimentaires. Les pailles dures de plusieurs plantes de la famille des crucifĂšres et des lĂ©gumineuses, les siliques et les gousses de ces mĂȘmes plantes, hachĂ©es ou Ă©crasĂ©es, et mĂȘlĂ©es Ă des alimens pulpeux soumis au besoin Ă la fermentation ou Ă une simple macĂ©ration, peuvent donner une grande quantitĂ© de bonne nourriture. La paille du sarrasin est surtout mal utilisĂ©e, mĂȘme dans les pays pauvres ; elle ne forme le plus souvent quâun mauvais engrais, car on la laisse se perdre en partie dans les cours et les fossĂ©s. Câest le cas de lâemployer cette annĂ©e pour nourrir les bestiaux ; en la rĂ©coltant avec soin et en la stratifiant avec le peu dâherbe que donneront dans lâarriĂšre-saison les prairies basses, on peut se procurer une ressource utile pour lâhiver. Ce nâest pas le moment de recommander la culture du topinambour, â on plante les tubercules au printemps ; â mais câest le moment dâinsister sur lâemploi que lâon peut faire de cette prĂ©cieuse plante, qui donne de si abondans produits dans des sols oĂč la plupart des vĂ©gĂ©taux utiles meurent de misĂšre. Le topinambour nâest jamais assez cultivĂ© ; les tubercules, aprĂšs avoir fourni de lâeau-de-vie par la distillation, donnent un bon rĂ©sidu tous les animaux les recherchent, surtout quand ils sont crus ; mais ce qui est important cette annĂ©e, câest le service que peuvent rendre les feuilles et les tiges du topinambour pour nourrir les animaux. Les premiĂšres, quoique minces, donnent, en raison de leur ampleur, beaucoup de produits ; tous les animaux les mangent fraĂźches ou sĂšches. De trĂšs judicieux agronomes ont conseillĂ© de faire des champs de topinambours, afin dâavoir des pĂąturages frais pour les moutons en aoĂ»t et septembre. Si on coupe la tige avant la chute des feuilles, on obtient des feuillards qui peuvent ĂȘtre consommĂ©s en totalitĂ© par les bestiaux, car les tiges, quoique hautes de 1 Ă 2 mĂštres, sont moelleuses, tendres ; elles sont surtout prĂ©cieuses, si on les hache, si on les Ă©crase, si on les mĂȘle Ă des produits herbacĂ©s, aqueux, pulpeux. Elles dessĂšchent ces produits, et deviennent elles-mĂȘmes aqueuses et tendres. â Nâoublions pas de mentionner le dahlia. Les amateurs lui reprochent de prendre trop de dĂ©veloppement ; pour eux, les variĂ©tĂ©s naines sont les plus estimĂ©es. Celles-ci ne conservent pas longtemps leur caractĂšre, et ce dĂ©faut de grandir trop facilement, qui semble propre Ă la plante, est une prĂ©cieuse qualitĂ© au point de vue qui nous occupe. Toutes les parties du dahlia sont alimentaires. Les porcs surtout en mangent avec aviditĂ© les fleurs et les tubercules ou bourgeons souterrains. Nous les avons utilisĂ©s Ă lâĂ©cole dâAlfort, et nous les avons vu utiliser en Angleterre, oĂč ils contribuent partout Ă embellir le petit jardin que chaque habitant des villages et des petites villes a devant sa maison. Les vignes, les treilles, fournissent des pampres, que lâon enlĂšve en Ă©bourgeonnant, et que lâon utilise avec grand avantage au printemps et en Ă©tĂ© pour la nourriture des animaux. Les cultivateurs du Mont-dâOr lyonnais ramassent les feuilles de vigne avec soin aprĂšs les vendanges ; ils les tassent fortement dans des fosses en bĂ©tons en planches ou en maçonnerie, les y disposent par couches Ă mesure quâils les ramassent, et rĂ©pandent sur chaque couche du sel, quelquefois des baies de geniĂšvre. Quand la fosse est pleine, ils couvrent les feuilles de planches sur lesquelles ils mettent de grosses pierres pour quâelles soient fortement pressĂ©es. Cette nourriture sert Ă alimenter en partie, les chĂšvres qui donnent lâexcellent fromage du Mont-dâOr jusquâau mois de mars ou dâavril. Les feuilles de vigne sont trĂšs riches en azote ; on les donne avec profit aux vaches laitiĂšres. Le bois de la vigne, les sarmens, peuvent mĂȘme ĂȘtre utilisĂ©s comme aliment ; depuis un demi-siĂšcle, toutes les fois quâil y a eu disette de fourrages, on en fait consommer par les animaux, et derniĂšrement un industriel nous en a prĂ©sentĂ© des Ă©chantillons qui avaient Ă©tĂ© rĂ©duits Ă lâĂ©tat presque pulvĂ©rulent. Il suffit du reste de les hacher, de les Ă©craser, et de les faire macĂ©rer vingt-quatre heures avant de les administrer, surtout si on les mĂȘle Ă dâautres alimens. Pourquoi ne couperait-on pas aprĂšs les vendanges, avant la maturitĂ© du bois, le sommet des sarmens, pendant que les feuilles y adhĂšrent encore ? On obtiendrait ainsi, sans nuire Ă la vigne, un fourrage que tous les animaux prendraient avec plaisir. La taille dĂ©finitive se ferait aprĂšs lâhiver, comme Ă lâordinaire. Cette pratique rapporterait plus que celle que lâon met en usage dans le Mont-dâOr lyonnais. Mentionnons encore le marc de raisin, qui, mĂȘme aprĂšs avoir Ă©tĂ© distillĂ©, peut ĂȘtre avantageusement mĂȘlĂ© Ă dâautres alimens les pĂ©pins sont riches en corps gras et en albuminoĂŻde. En partant de ce quâun hectare de vigne peut fournir en pampres et en marc, M. Jules Guyot, qui a si bien Ă©tudiĂ© nos vignobles et les ressources quâils peuvent offrir, estime que nos 2,500,000 hectares de vigne pourraient fournir 5 milliards de kilogrammes dâexcellens alimens qui, Ă 20 kilogrammes par jour et par tĂȘte, nourriraient 2,500,000 tĂȘtes de gros bĂ©tail pendant 100 jours. De tout temps, les feuilles des arbres ont Ă©tĂ© employĂ©es Ă la nourriture du bĂ©tail, dans les contrĂ©es mĂ©ridionales surtout, oĂč la sĂ©cheresse arrĂȘte si souvent la pousse des plantes herbacĂ©es, et oĂč il faut utiliser toutes les ressources alimentaires dont on peut disposer. Les cultivateurs de nos dĂ©partemens du midi, quand vers la fin de lâĂ©tĂ© lâherbe est rare dans les pĂąturages, Ă©laguent les arbres qui se trouvent sur les lisiĂšres des chaumes, des landes, et les branches abattues, dispersĂ©es par le berger, sont mises Ă la portĂ©e de toutes les bĂȘtes du troupeau. Nous nâoserions pas conseiller cette pratique aux cultivateurs de nos pays Ă riches pĂąturages dans une annĂ©e ordinaire, mais cette annĂ©e il faut faire flĂšche de tout bois. La plupart des arbres de nos pays ont des feuilles alimentaires. Nous citerons lâorme, le frĂȘne, le cerisier, le chĂȘne, le charme, les Ă©rables, les peupliers, le tilleul, le bouleau, le marronnier dâInde, le hĂȘtre, lâaulne, lâolivier, etc. Lâacacia, quâon a prĂ©conisĂ© comme propre Ă former des prairies aĂ©riennes, qui est si rĂ©pandu en France et qui prospĂšre si bien sur les mauvais sols, sur les talus des chemins de fer, fournit de trĂšs bonnes feuilles que lâon utilise, vertes le plus souvent, malgrĂ© les Ă©pines que portent les branches. Dans les annĂ©es oĂč les fourrages dâĂ©tĂ© sont abondans, câest pour augmenter les provisions dâhiver que lâon a recours aux feuilles des arbres. On les rĂ©colte en branches pour en former des fagots appelĂ©s feuillards, quâil est facile de faire sĂ©cher. Ainsi conservĂ©es, elles conviennent surtout pour les moutons. Avec un peu de paille et quelques heures de pĂąturage dans les genestiĂšres ou dans les bruyĂšres, les feuillards forment dans plusieurs de nos provinces lâunique nourriture des troupeaux. â On rĂ©colte aussi les feuilles Ă la main, particuliĂšrement celles des jeunes branches que lâon ne veut pas couper pour en faire des feuillards et celles de quelques arbrisseaux le noisetier, le mĂ»rier multicaule, le lierre grimpant, qui ont des propriĂ©tĂ©s toniques trĂšs marquĂ©es. On peut les conserver dans des fosses, comme on le fait pour les feuilles de vigne dans le Lyonnais et pour les feuilles de betterave dans le nord. Les feuilles dĂ©tachĂ©es, fraĂźches ou conservĂ©es en silos, entreraient trĂšs bien dans tous les mĂ©langes alimentaires, et contribueraient ainsi Ă la nourriture mĂȘme des bĂȘtes de rente. AjoutĂ©es aux pulpes, aux rĂ©sidus aqueux, mĂ©langĂ©es avec des feuilles plus aqueuses et plus succulentes, arrosĂ©es avec de lâeau mĂ©lassĂ©e ou de lâeau tenant en suspension des tourteaux, elles servent Ă former de bonnes provendes, trĂšs convenables pour les vaches laitiĂšres ; mĂȘlĂ©es Ă des racines coupĂ©es, Ă quelques grains concassĂ©s, elles peuvent avantageusement ĂȘtre administrĂ©es aux attelages. Les feuilles vertes sont moins aqueuses que lâherbe des prĂ©s et plus riches en azote ; dâaprĂšs quelques auteurs, les feuilles sĂšches auraient une valeur Ă peu prĂšs Ă©quivalente Ă celle du foin. Celles de plusieurs arbres ont Ă©tĂ© analysĂ©es par M. Isidore Pierre ; elles pourraient ĂȘtre classĂ©es comme il suit, dâaprĂšs la quantitĂ© dâazote quâelles contiennent feuilles de tilleul 1,45 pour 100, dâorme 1,01, de mĂ»rier noir 1, de peuplier 0,81, de lierre grimpant 0,54. Rappelons que la dĂ©paissance dans les bois, dont on a parlĂ© beaucoup dans ces derniers temps, nâest point sans inconvĂ©niens. Les feuilles dâarbre mangĂ©es en grande quantitĂ©, surtout les bourgeons et les jeunes branches, occasionnent une maladie des organes digestifs et des voies urinaires appelĂ©e mal de brou. On prĂ©vient ce dĂ©rangement dans la santĂ© des animaux en leur donnant par jour un repas avec de lâherbe des prĂ©s, des racines ou des feuilles de plantes herbacĂ©es, et en leur procurant de la bonne eau pour boisson. Il faut peu compter sur lâherbe qui pousse dans les bois pour produire les effets dâun bon pĂąturage elle est peu sapide, et les animaux la dĂ©daignent. Les feuilles des arbres verts peuvent ĂȘtre une ressource pour la mauvaise saison ; dans le Tyrol, la ramĂ©e du pin rend de bons services. On les considĂšre cependant comme pouvant produire lâhĂ©maturie, et, quand on en fait consommer, il est essentiel de prendre les prĂ©cautions que nous venons de recommander. Il est toujours facile, par des soins, de profiter de lâavantage de cette nourriture en se prĂ©servant des inconvĂ©niens. On voit quâĂ la rigueur ce ne sont pas les ressources alimentaires qui nous manquent ; nous ne savons pas assez les utiliser en temps ordinaire, on ne peut couper quâexceptionnellement en Ă©tĂ© les taillis et les arbres plantĂ©s sur les bords des routes pour faire des feuillards ; mais il nây aurait aucun inconvĂ©nient Ă en profiter dans une annĂ©e de disette de fourrages comme celle-ci. Ce quâon perdrait en matiĂšre ligneuse en Ă©laguant les arbres et en coupant les taillis pendant quâils sont en feuilles, on le regagnerait amplement en substances fourragĂšres. Faut-il rappeler lâajonc Ă©pineux, ulex europĆus ? Calloet imprimait, il y a deux siĂšcles, en 1666, que lâajonc vaut mieux pour nourrir les poulains que le foin, quâil est favorable aux chevaux qui travaillent, quâil prĂ©vient le dĂ©veloppement de la pousse. Anderson a dit depuis que lâajonc est trĂšs bon pour lâengraissement du bĆuf et pour lâentretien des vaches laitiĂšres et des brebis. Tous les auteurs modernes rĂ©pĂštent quâil donne aux chevaux autant de feu et dâardeur au travail que lâavoine, et cependant lâusage de lâajonc ne sâĂ©tend pas au-delĂ des climats maritimes. Il lui faut, pour acquĂ©rir toutes ses propriĂ©tĂ©s alimentaires, un climat doux et un air humide. Câest seulement en Bretagne, oĂč il est employĂ© depuis lin temps immĂ©morial, quâil produit ces jets longs et touffus, presque inermes, qui ont fait donner Ă la variĂ©tĂ© qui les prĂ©sente le nom dâajonc queue de renard. Sous le climat continental, il est rabougri et Ă©pineux. Les propriĂ©taires qui essaient de le faire consommer dans le centre de la France ne persĂ©vĂšrent jamais, Ă cause des embarras quâentraĂźne lâadministration de ce fourrage. Cette annĂ©e cependant ne devrait-on pas essayer et persĂ©vĂ©rer ? On distribue lâajonc aprĂšs lâavoir hachĂ© et Ă©crasĂ©. Avec la meule Ă huile, on lâĂ©crase facilement en lâarrosant pendant lâopĂ©ration. Tous les herbivores le mangent ainsi prĂ©parĂ©, et se trouvent trĂšs bien de son usage. On a rarement essayĂ© de faire consommer au rĂątelier la bruyĂšre et le genĂȘt Ă balai. Les troupeaux cependant sâen nourrissent en partie pendant lâhiver dans tout le midi, et le genĂȘt surtout pourrait ĂȘtre heureusement utilisĂ©, entrer dans la composition de provendes, de mĂ©langes. Il est trĂšs nutritif, Ă©chauffant mĂȘme ; au printemps, il dĂ©termine chez les moutons la gĂ©nestade, mais cette maladie ne se dĂ©clare que lorsque le genĂȘt est pris en grande quantitĂ©. Sâil nâentre que pour une partie dans la nourriture des animaux, si, le jour quâils en mangent, les troupeaux vont sur un bon pĂąturage, ils conservent une parfaite santĂ©. En raison du principe amer quâil contient, le genĂȘt contribue mĂȘme Ă prĂ©venir la pourriture, et, mĂȘlĂ© en justes proportions dans les provendes aqueuses, douceĂątres, qui produiraient lâanĂ©mie, la cachexie, il agit comme mĂ©dicament alimentaire ; il combat lâatonie. â Plusieurs espĂšces de fougĂšres, en particulier la grande fougĂšre, fougĂšre proprement dite pleris aquilina, peuvent ĂȘtre utilisĂ©es en ce moment ; les bĆufs et les vaches les mangent au rĂątelier, quoiquâils les dĂ©daignent sur pied. Les plantes aquatiques, les carex laiches, les scirpes, les joncs, le poa aquatique, le roseau, sont peu sapides, dures, et gĂ©nĂ©ralement dĂ©laissĂ©es par les bĂȘtes qui pĂąturent ; mais, coupĂ©es, hachĂ©es et macĂ©rĂ©es dans un liquide contenant des farines, des tourteaux, des rĂ©sidus de distillerie, ou bien mĂȘlĂ©es Ă des marcs de raisin, elles pourraient trĂšs bien ĂȘtre donnĂ©es aux bestiaux. Nous ne connaissons pas la composition des plantes marines au point de vue de lâalimentation ; on les a surtout Ă©tudiĂ©es au point de vue des services quâelles rendent Ă lâindustrie. Cependant nous savons quâelles sont salubres, quâelles contiennent dâassez fortes proportions de matiĂšres azotĂ©es, et quâelles sont trĂšs riches en principes minĂ©raux, si bienfaisans pour la santĂ© et si nĂ©cessaires pour favoriser le dĂ©veloppement des animaux. MĂȘme dans les temps ordinaires, elles seraient fructueusement employĂ©es Ă la nourriture du bĂ©tail. Les vaches et les moutons recherchent beaucoup les varechs lorsquâils sont frais, disent les auteurs qui ont Ă©tĂ© Ă mĂȘme de faire des observations Ă ce sujet ; mais ils les dĂ©laissent quand ils commencent Ă sâaltĂ©rer. Plusieurs espĂšces sont propres Ă la nourriture de lâhomme et des animaux. Les Russes, qui font usage de ces plantes, les appellent beurre aquatique Ă cause de leur consistance gĂ©latineuse, onctueuse. Quelques espĂšces se rĂ©duisent en gelĂ©e par lâĂ©bullition, et toutes seraient propres Ă ramollir les plantes dures. Convenablement mĂ©langĂ©es, elles pourraient servir comme fourrage ; on peut croire mĂȘme quâune fois adoptĂ©es, on ne les abandonnerait plus. La raretĂ© des lĂ©gumes donnera aux chĂątaignes une grande valeur comme comestible pour lâhomme ; mais le gland, si abondant dans nos forĂȘts, le marron dâInde, peuvent contribuer Ă remplacer le fourrage et les grains. Tous les animaux recherchent le gland, tous sâhabituent facilement Ă manger le marron dâInde et sâen trouvent bien. Toutefois on tire un parti plus avantageux de ces alimens en les Ă©crasant et les mĂȘlant aux vĂ©gĂ©taux fibreux, durs, que nous venons dâĂ©numĂ©rer. Comme ils sont riches en fĂ©cule, ils entrent facilement en fermentation, et donnent de la saveur au mĂ©lange, quâils amĂ©liorent en outre par les matiĂšres albuminoĂŻdes quâils contiennent, et par leur principe amer, leur tanin, qui les rend toniques. On ne distribue pas au bĂ©tail la faĂźne de hĂȘtre quâon sâest donnĂ© la peine de rĂ©colter ; on en retire une huile excellente. Nous dirons pourtant quâil faut cette annĂ©e en ramasser le plus possible, afin dâaugmenter la quantitĂ© de tourteau quâelle produit. Nous nâavons pas encore parlĂ© de lâutilisation des tourteaux pour la nourriture du bĂ©tail. Câest lâaliment le plus riche en azote quâon puisse lui faire consommer, et celui qui revient au plus bas prix comparativement Ă sa valeur nutritive. Tous les tourteaux ne conviennent pas Ă©galement pour nourrir le bĂ©tail, câest-Ă -dire que tous ne sont pas Ă©galement appĂ©tĂ©s et nutritifs ; mais les plus mauvais, ceux du chĂšnevis, du colza, de la cameline, du chou, de la navette, dĂ©layĂ©s dans lâeau, sont excellens pour composer des mĂ©langes. Le liquide qui les contient, versĂ© sur des alimens fibreux, durs, comme les pailles, les vĂ©gĂ©taux ligneux, plus riches en principes carbonĂ©s quâen azote, contribue Ă donner une excellente nourriture. Ces tourteaux sont un assaisonnement, un aliment complĂ©mentaire trĂšs utile ; on peut les ajouter aussi, aprĂšs les avoir prĂ©alablement Ă©crasĂ©s, Ă tous les rĂ©sidus aqueux, pulpes, marcs de cidre, etc. Quant aux tourteaux de noix, de lin, dâĆillette, de faĂźne, ils peuvent avec grand profit ĂȘtre employĂ©s de la mĂȘme maniĂšre ; mais on les fait plus souvent consommer seuls et sans aucune prĂ©paration. On rĂ©pĂšte souvent que lâagriculture est une industrie, ce qui est incontestable ; mais remarque-t-on assez combien la conduite de la plupart des cultivateurs diffĂšre de celle des industriels ? Les premiers cherchent Ă rĂ©aliser des bĂ©nĂ©fices en se privant, en Ă©conomisant, les autres cherchent sans relĂąche Ă innover, Ă perfectionner leurs procĂ©dĂ©s, Ă tirer parti de toutes les matiĂšres dont ils peuvent disposer, Ă les revivifier, quand elles ont Ă©tĂ© altĂ©rĂ©es, pour les employer de nouveau, Ă remplacer, quand ils le peuvent, les matiĂšres premiĂšres dont ils se servent par des matiĂšres dâun plus grand rendement ou dâun prix moins Ă©levĂ©. Si les possesseurs de bestiaux, les cultivateurs, avaient cet esprit dâinnovation qui est la source de tout progrĂšs, verrions-nous tous les ans 40, 50 millions de kilogr. de rĂ©sidus des huileries exportĂ©s de nos ports de mer et de nos villes frontiĂšres pour aller engraisser les animaux et amĂ©liorer les terres des cultivateurs allemands ou anglais ? Nâest-ce pas dĂ©plorable de voir que non-seulement nous ne conservons pas les tourteaux de sĂ©same, dâarachide, de cotonnier, etc., provenant de graines exotiques, mais que nous laissons mĂȘme exporter ceux qui proviennent de nos rĂ©coltes, que nous appauvrissons ainsi le domaine qui produit les plantes industrielles au lieu de tirer parti des rĂ©sidus de ces plantes pour lâamĂ©liorer ? Il serait trop long dâĂ©numĂ©rer tous les vĂ©gĂ©taux qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©s et qui doivent lâĂȘtre. Toutes les plantes vulgairement appelĂ©es sauvages, câest-Ă -dire qui ne sont pas cultivĂ©es, mais que les animaux mangent, peuvent entrer dans la composition des provendes. Nous citerons les consoudes, abondantes dans les lieux humides, la grande patience des jardins, la patience des prĂšs, la patience des Alpes, utilisĂ©es sur les montagnes pour nourrir les porcs que lâon engraisse avec le petit lait, la berce des prĂ©s, les orties, et en particulier lâortie commune, lâorpin blanc, orpin des vignes, etc. Une plante malheureusement trop commune parce quâelle nuit aux arbres fruitiers sur lesquels elle vit en parasite, le gui viscum album, est trĂšs nutritive. Les chĂšvres la recherchent, la mangent avec aviditĂ©. Les petits cultivateurs du midi, qui en connaissent la valeur, la rĂ©coltent. Le gui est trĂšs commun dans nos pays Ă riches herbages oĂč les pommiers sont si nombreux. Il y aurait un double profit Ă lâenlever pour les bestiaux. En raison de sa nature succulente, il peut ĂȘtre mĂȘlĂ© avec avantage aux matiĂšres fibreuses. Avant de quitter ce sujet, disons quâon peut employer Ă la nourriture du bĂ©tail le ramassis des granges et des greniers, les graines de foin, les criblures, etc. VannĂ©s et dĂ©barrassĂ©s de la poussiĂšre, ces produits sont trĂšs propres Ă nourrir les bestiaux. Ils sont composĂ©s de dĂ©bris de tiges et de feuilles, de petites fleurs dessĂ©chĂ©es et de graines. A cause de ces derniĂšres, toujours riches en albuminoĂŻdes, en phosphates, et souvent en principes gras, les balayures des granges conviennent surtout pour ĂȘtre ajoutĂ©es Ă la drĂȘche, aux pulpes, aux cossettes de betteraves traitĂ©es par le procĂ©dĂ© Champonnois, aux rĂ©sidus des distilleries de grains et aux marcs de pomme et de raisin, que lâon ne cherche pas assez Ă utiliser. Un simple mĂ©lange suffit pour composer une bonne nourriture dans leur Ă©tat naturel, les petites graines traversent le tube digestif sans produire dâeffet nutritif ; mais elles sont digĂ©rĂ©es quand elles sont administrĂ©es aprĂšs avoir Ă©tĂ© pendant quelque temps en contact avec des corps humides. Il y a plus dâun quart de siĂšcle quâun industriel de Lyon employait la mĂ©lasse rĂ©pandue sur des fourrages pour nourrir ses chevaux. Les cultivateurs du nord sâen servent aujourdâhui avec avantage pour engraisser les bestiaux et nourrir les vaches laitiĂšres. On arrose avec de lâeau mĂ©lassĂ©e, Ă la dose de 1 kilogramme mĂ©lasse pour 100 litres dâeau, un mĂ©lange de paille hachĂ©e et de lĂ©gumineuses vesce, gesse, lentillon. On emploie Ă cet effet des caisses dans lesquelles on tasse les matiĂšres sĂšches, et on les dispose de maniĂšre quâon puisse recueillir le liquide qui sâĂ©coule aprĂšs avoir traversĂ© la masse solide. On le rejette sur le tas. On peut faire consommer ainsi mĂȘme les pailles les plus dures ; elles sont ramollies et contractent un goĂ»t qui plaĂźt aux animaux habituĂ©s Ă cette nourriture. Nous avons dit que le cultivateur doit prĂ©voir les besoins de la mauvaise saison et ensemencer le plus possible en vue du printemps prochain. Celui qui peut disposer dâune grande quantitĂ© de rĂ©sidus de fabrique, ou qui se trouve avoir plus de nourriture verte quâil ne peut en faire consommer, doit chercher Ă sâapprovisionner pour lâhiver. Les produits qui ne peuvent pas ĂȘtre dessĂ©chĂ©s sont Ă©conomiquement conservĂ©s dans des fosses ou dans des silos. Nous avons dĂ©crit le procĂ©dĂ© employĂ© depuis un temps immĂ©morial dans le Lyonnais ; les nourrisseurs de Paris lâont adoptĂ© pour conserver la drĂȘche. Ils Ă©tablissent Ă cĂŽtĂ© de la vacherie une fosse et la disposent, ainsi que le local oĂč elle se trouve, de maniĂšre quâon peut faire reculer la voiture chargĂ©e jusque sur le bord de la fosse ; Ă chaque dĂ©charge, on tasse la drĂȘche, la fosse est ainsi remplie rĂ©guliĂšrement. Câest aussi dans des fosses que lâon conserve la pulpe de la betterave et les feuilles de cette plante, que lâon faisait autrefois consommer sur place au moment de la rĂ©colte. Les feuilles Ă©taient perdues en grande partie Ă cause de la quantitĂ© qui Ă©tait mise Ă la fois Ă la disposition des animaux. DâaprĂšs une communication rĂ©cemment faite Ă la SociĂ©tĂ© centrale dâagriculture, ce moyen de conservation se gĂ©nĂ©ralise dans le nord de la France. On fait dâordinaire des fosses de 7 mĂštres de longueur sur 3 mĂštres de largeur et 4 mĂštres de profondeur, construites Ă angles arrondis et abritĂ©es par des hangars ou des toits en chaume. On les emplit avec des couches alternatives de paille hachĂ©e 10 centimĂštres et de feuilles de betteraves 15 centimĂštres. Le tout est exactement pressĂ© et assaisonnĂ© par Ă ou 5 kilogrammes de sel pour 100 kilogrammes de feuilles. On nây met les feuilles que lorsquâelles sont bien Ă©gouttĂ©es, quâelles ne sont mouillĂ©es ni par la pluie ni par la rosĂ©e. On ferme le tout exactement avec du mortier. Sâil se produit des crevasses, on les bouche avec soin. En hiver, on prend le mĂ©lange par tranches verticales pour ne pas laisser de larges surfaces exposĂ©es Ă lâair. Ce procĂ©dĂ© de conservation, cet ensillage, sâappliquerait Ă tous les vĂ©gĂ©taux verts, aux feuilles dâarbres que lâon a cueillies Ă la main ou en brindilles, lesquelles sont moins faciles Ă dessĂ©cher et Ă conserver que celles qui adhĂšrent Ă de fortes branches et qui constituent des feuillards ; on peut surtout lâemployer en automne, si le temps est pluvieux, pour conserver des produits quâil ne serait pas possible de faire faner. Ainsi, lorsquâon sĂšme des fourrages dâĂ©tĂ© jusquâen septembre, il peut arriver, et cela est surtout Ă dĂ©sirer cette annĂ©e, quâon en ait un excĂšs, excĂšs qui rendrait les plus grands services en hiver, si on prenait soin de le conserver. Nous avons conseillĂ© de faire consommer par le bĂ©tail beaucoup de produits que lâon emploie ordinairement pour faire la litiĂšre. Il faut cependant songer au bien-ĂȘtre des animaux et Ă la production des engrais. Pour remplacer les pailles que nous ferons entrer dans les rations, nous aurons les gazons et les bruyĂšres des terres vagues et des landes, le buis, le myrtille et autres arbustes, la terre mĂȘme dessĂ©chĂ©e, le sable ramassĂ© sur les routes, la sciure de bois ; nous aurons surtout les feuilles qui tombent naturellement des arbres. GĂ©nĂ©ralement elles sont perdues. Le vent les pousse dans les ravins, et lâeau les entraĂźne. MĂȘlĂ©es aux Ă©teules ramassĂ©s aprĂšs le dĂ©chaumage, au chiendent que la herse enlĂšve aprĂšs les labours, elles forment une litiĂšre qui sans doute conviendrait peu aux bĂȘtes Ă laine et aux chevaux de luxe, mais qui est excellente pour les porcs, pour les vaches Ă fait et les bĆufs Ă lâengrais, comme pour les attelages de labour et pour les Ă©lĂšves. Parmi les produits que lâon a nouvellement introduits dans lâalimentation des animaux, nous rappellerons les cosses des graines de cacao et les radicelles de lâorge germĂ©e. Les cosses de cacao sont dures, cassantes, et ont une odeur suave qui rappelle le produit dont elles proviennent. Elles sont assez riches en azote, et contiennent trĂšs peu dâeau, mais beaucoup de ligneux et de matiĂšres minĂ©rales. Jusquâici, elles ont Ă©tĂ© utilisĂ©es le plus souvent comme combustible dans les usines ou lâon prĂ©pare le chocolat. Cependant depuis longtemps les pauvres gens des Pays-Bas, de lâIrlande, etc., les traitent par lâeau ou par le lait, et en prennent lâextrait sucrĂ© en guise de chocolat. Les essais quâon a faits pour en nourrir les animaux ont eu peu de succĂšs. Dans ce moment, la question est Ă lâĂ©tude. Un habile cultivateur, M. MĂ©nard, en a achetĂ© une trĂšs forte quantitĂ© aux fabricans de chocolat de la capitale ; il espĂšre bien pouvoir les employer Ă la nourriture de ses bestiaux. Il y a peu dâannĂ©es, on ne tirait aucun parti des rĂ©sidus de la fabrication de la biĂšre quand on ne pouvait pas en faire des engrais. Nous avons vu Ă Lyon les brasseurs du faubourg de Vaise se dĂ©barrasser de la drĂȘche en la jetant dans la SaĂŽne. Aujourdâhui les nourrisseurs de vaches laitiĂšres la donnent Ă leurs vaches. Il est un autre rĂ©sidu de la mĂȘme fabrication quiâ jusquâĂ ce jour nâa guĂšre Ă©tĂ© utilisĂ© en France que comme engrais ; nous voulons parler des radicelles de lâorge germĂ©e. Depuis longtemps cependant les Allemands sâen servent pour engraisser les bĆufs et mĂȘme pour nourrir les chevaux. DerniĂšrement un vĂ©tĂ©rinaire dâArras, M. Lenglen, nous a appris que depuis quelque temps on les donne aux bĆufs et aux chevaux dans le Pas-de-Calais. DâaprĂšs les dĂ©tails quâil a communiquĂ©s Ă la SociĂ©tĂ© centrale dâagriculture, le dĂ©partement du Pas-de-Calais possĂšde cinq cent trente-quatre brasseries, qui en 1868 ont utilisĂ© 2 millions de kilogrammes de malt, et ce malt a dĂ» produire 600,000 kilogrammes de radicelles. On donne ces 600,000 kilogrammes comme formant lâĂ©quivalent nutritif dâune quantitĂ© Ă©gale de foin. Câest donc un produit assez important. Il est une recommandation quâil peut ĂȘtre utile de faire, et qui concerne le nombre de tĂȘtes de bĂ©tail que lâon a intĂ©rĂȘt Ă conserver proportionnellement Ă la nourriture dont on dispose. Lâindustrie zootechnique comprend deux opĂ©rations bien distinctes, qui nâexigent pas la mĂȘme ligne de conduite. Le cultivateur dont lâindustrie principale est la production, qui fait des Ă©lĂšves, peut en temps de disette restreindre un peu les rations et conserver autant de vaches et de brebis quâil peut en entretenir, mĂȘme en les nourrissant maigrement. Les femelles ainsi arriveront Ă lâĂ©poque du part sans grand prĂ©judice pour elles et pour leur propriĂ©taire. Il nâen est pas de mĂȘme si lâon entretient un bĂ©tail de rente pour obtenir de la viande ou du lait. Dans ce cas, le produit des animaux est en raison directe du fourrage consommĂ© et en raison inverse du nombre dâanimaux consommateurs, de sorte que dâune quantitĂ© donnĂ©e dâalimens on obtient dâautant plus de produits utiles que le nombre dâanimaux qui la consomment dans un temps donnĂ© est moins considĂ©rable. On a moins de rations dâentretien Ă fournir. Il vaut donc infiniment mieux, au point de vue de lâintĂ©rĂȘt public et de lâintĂ©rĂȘt personnel du cultivateur, restreindre le cheptel et nourrir abondamment les animaux, afin dâobtenir dâeux lâutilisation dâune forte ration de production, que de perdre des rations dâentretien en conservant des animaux dont, faute de nourriture, on ne pourrait pas utiliser toute la puissance productrice. III Les observations prĂ©cĂ©dentes se rapportent principalement aux animaux entretenus par les cultivateurs, aux bĆufs et aux chevaux de labour, aux bĂȘtes Ă lâengrais, aux vaches laitiĂšres et aux moutons ; mais il faut songer aussi aux chevaux employĂ©s par le commerce, lâindustrie, le luxe, la guerre. Câest surtout pour ces animaux quâil faut chercher Ă utiliser mieux quâon ne lâa fait les produits alimentaires dont nous disposons. JusquâĂ ces derniĂšres annĂ©es, on a Ă©tĂ© persuadĂ© en France comme Ă lâĂ©tranger, â et le plus grand nombre de personnes occupĂ©es Ă soigner les chevaux le croient encore, â quâon ne peut nourrir convenablement ces animaux quâavec du foin et de lâavoine. Or nous aurons Ă peine le quart de la rĂ©colte ordinaire du foin des prairies naturelles. La rĂ©colte de lâavoine nous fera Ă©galement dĂ©faut en grande partie. En temps de paix, nous pourrions compter sur les importations. La Hollande, la SuĂšde, la Hongrie, le Tyrol, quelques parties de lâAllemagne, lâAmĂ©rique mĂȘme, malgrĂ© son Ă©loignement, nous avaient offert du foin Ă dâassez bonnes conditions. Dâun autre cĂŽtĂ©, la facilitĂ© de comprimer ce fourrage Ă lâaide de presses aujourdâhui fort rĂ©pandues permet de le transporter Ă de grandes distances Ă peu de frais ; mais la guerre empĂȘchera une partie des arrivages, et rendra plus dispendieux ceux qui pourront sâeffectuer. Dâailleurs, en augmentant la consommation, elle fera Ă©lever les prix. Il faut donc ne compter que sur nos propres ressources, et, dans tous les cas, chercher Ă les bien utiliser. Le meilleur moyen, câest la substitution au foin et Ă lâavoine de fourrages et de grains plus communs et moins chers relativement Ă leur valeur alimentaire. Cette substitution a Ă©tĂ© souvent essayĂ©e, et elle nâa jamais bien rĂ©ussi. En quoi ces deux alimens, que nous appelons alimens-types, diffĂšrent-ils du foin de trĂšfle, du foin de luzerne, de lâorge, du seigle, câest-Ă -dire des fourrages et des grains par lesquels on a toujours essayĂ© de les remplacer ? On ne peut rĂ©pondre Ă cette question quâen Ă©tudiant les diverses substances vĂ©gĂ©tales alimentaires au point de vue de la composition chimique et des besoins que les alimens sont appelĂ©s Ă satisfaire, des produits dont ils doivent fournir les matĂ©riaux. Les principes immĂ©diats alimentaires peuvent se rĂ©duire Ă deux corps principaux, carbone et azote. Pendant longtemps, on a mĂȘme Ă©valuĂ© la valeur nutritive des alimens dâaprĂšs leur richesse en azote ; mais les alimens nâont pas une valeur nutritive absolue, leur valeur est subordonnĂ©e aux effets quâils ont Ă produire. TantĂŽt la substance alimentaire doit ĂȘtre assimilĂ©e par les organes et former de la chair musculaire ou de la graisse, comme chez les jeunes sujets et les bĂȘtes Ă lâengrais ; tantĂŽt on veut en obtenir un produit spĂ©cial qui sort de lâĂ©conomie, comme le fait chez les vaches laitiĂšres et toutes les femelles qui allaitent ; tantĂŽt enfin elle sert Ă produire la force mĂ©canique qui fuit agir les muscles. Il nâest donc pas rationnel de nourrir avec des alimens de mĂȘme composition, de mĂȘme nature, le cheval que lâon Ă©lĂšve et celui que lâon fait travailler, ni la vache laitiĂšre et celle que lâon veut engraisser. De mĂȘme que les muscles, le fait est un produit essentiellement azotĂ©. Aussi tous les alimens riches en principes albuminoĂŻdes, les foins des lĂ©gumineuses, les farines de fĂšves, dâorge, sont les alimens types pour les vaches laitiĂšres et pour les Ă©lĂšves de toutes les espĂšces. Les animaux qui travaillent usent surtout du carbone, et ne peuvent suffire Ă leur service que sâils sont nourris avec des alimens riches en principes immĂ©diats hydro-carbonĂ©s. La pratique, lâobservation, ont fait choisir pour la nourriture du cheval et ont rendu dâun usage gĂ©nĂ©ral trois alimens le foin des prĂ©s naturels, lâavoine et la paille. Sans se rendre compte du pourquoi de leurs bons effets, on les emploie presque exclusive ment, et les animaux sâen trouvent trĂšs bien. A quoi doivent-ils leurs qualitĂ©s ? Notons dâabord que le foin et lâavoine sont trĂšs riches en carbone proportionnellement Ă leur azote, ensuite quâils contiennent dans la mĂȘme proportion les principes albuminoĂŻdes, les principes saccharoĂŻdes et les corps gras, en troisiĂšme lieu que lâon sâexpose aux plus graves mĂ©comptes quand on les remplace, pour la nourriture du cheval qui travaille, par dâautres alimens plus riches en principes azotĂ©s. Nous demanderons aprĂšs sâil nâest pas logique dâadmettre quâils contiennent les principaux Ă©lĂ©mens nutritifs en quantitĂ©s convenables pour satisfaire aux besoins de lâĂ©conomie, et engendrer la force mĂ©canique qui est le produit utile du cheval, si enfin on ne peut pas les considĂ©rer comme les alimens types pour le cheval qui travaille ? Toutefois le foin et lâavoine, en raison mĂȘme de leur usage presque universel, sont de tous les alimens ceux qui font payer lâazote et le carbone au plus haut prix, mĂȘme dans les annĂ©es normales, Ă plus forte raison cette annĂ©e, pendant laquelle ils ont Ă©tĂ© si impressionnĂ©s par la sĂ©cheresse du printemps. En gĂ©nĂ©ral, le foin fait payer lâazote quâil fournit 7 ou 8 francs le kilogramme, et lâavoine 12 ou 13 francs ; tandis que le foin des lĂ©gumineuses fournit ce corps Ă 4 ou 5 francs, la fĂ©verole Ă 5 francs, le maĂŻs et le sarrasin Ă 7 francs, le seigle et lâorge Ă 10 ou 11 francs. Le carbone, qui est payĂ© 64 centimes le kilogramme quand il est fourni par lâavoine, revient Ă 36 centimes seulement quand on le donne par le maĂŻs[1]. On peut donc chercher lâĂ©conomie, pour la nourriture des chevaux qui travaillent beaucoup, dans lâemploi de grains et de fourrages dâun prix moins Ă©levĂ© que lâavoine et le foin des prairies naturelles ; mais on ne peut arriver Ă bien entretenir ces animaux quâen formant une nourriture semblable par sa composition chimique Ă ces deux alimens. Avec cette condition, toutes les substitutions dâalimens peuvent rĂ©ussir, car on change les fourrages sans changer pour ainsi dire la nourriture. Le sucre, la glucose, la fĂ©cule, sont identiques dans tous les vĂ©gĂ©taux ; il en est Ă peu prĂšs de mĂȘme des albuminoĂŻdes et des corps gras. Il faut par consĂ©quent se prĂ©occuper surtout de la composition des alimens quâon associe, et a cet Ă©gard il y a beaucoup de choix sans sortir des denrĂ©es trĂšs rĂ©pandues dans le commerce[2]. Les graines des lĂ©gumineuses et la paille sont les deux alimens extrĂȘmes, les premiĂšres par leur richesse en azote, et lâautre par sa richesse en carbone proportionnellement Ă son azote ; en les mĂ©langeant, on peut constituer une bonne nourriture. Cependant toutes les fois que la paille entre pour une forte proportion dans une ration, elle la rend trop volumineuse, et on ne peut pas la distribuer Ă des chevaux qui, en raison de leur travail, ont besoin dâĂȘtre fortement nourris. On remĂ©die Ă cet inconvĂ©nient en remplaçant une certaine quantitĂ© de la paille qui serait nĂ©cessaire, si on voulait la mĂȘler Ă la fĂ©verole par exemple, par un poids donnĂ© dâune graine olĂ©agineuse, soit de chĂšnevis, dont les bons effets pour remettre les chevaux affaiblis sont connus de tous. Câest surtout en rĂ©unissant la paille et une petite quantitĂ© de graine olĂ©agineuse Ă de lâorge, Ă du seigle ou Ă la fĂ©verole, quâon peut former des mĂ©langes qui, sans ĂȘtre trop volumineux, constituent dâexcellentes rations. On peut ainsi nourrir les chevaux avec des grains quâil est avantageux de faire consommer alors que lâavoine est Ă un prix trĂšs Ă©levĂ©[3]. Câest par lâinfluence du climat que lâon cherche Ă expliquer en France pourquoi lâorge suffit aux chevaux dâOrient, tandis quâelle rend fourbus les chevaux de nos contrĂ©es. Si le climat agit dans cette circonstance, son action est bien secondaire. Lâorge ou quelquefois la fĂšve remplace lâavoine en Afrique, parce quâelle est associĂ©e Ă de la paille, aliment trĂšs riche en principes carbonĂ©s relativement Ă ses principes azotĂ©s. Jâai voulu savoir, disait un voyageur qui avait Ă©tĂ© frappĂ© de la vigueur des chevaux et mĂȘme des Ăąnes Ă©gyptiens, comment sont nourris ces Ăąnes du Caire qui font dans la journĂ©e quinze heures de marche sans sâĂȘtre mis le plus petit bout de chardon ou le moindre grain dâavoine sous la dent⊠Jâai reconnu que leur nourriture est la mĂȘme que celle des excellens petits chevaux de Constantinople, câest-Ă -dire de la paille hachĂ©e trĂšs menu et mĂ©langĂ©e avec des fĂšves. Il faut croire que cette provende a des qualitĂ©s nutritives extraordinaires, car aucune monture de notre pays, si bonne quâelle soit, ne saurait lutter avec le dernier cheval de Stamboul ou avec le dernier Ăąne du Caire. » Ces qualitĂ©s nutritives extraordinaires rĂ©sultent de la juste proportion des divers principes immĂ©diats qui se trouvent dans la ration. Le mĂ©lange, â paille foulĂ©e ou hachĂ©e et orge, â que les Arabes de lâAlgĂ©rie donnent Ă leurs chevaux reprĂ©sente trĂšs approximativement la ration, foin et avoine, que nous distribuons en Europe. En effet, 3 kilogrammes de paille et 4 kilogrammes dâorge contiennent Ă peu prĂšs autant de principes plastiques et plus de principes respiratoires que 2 kilogrammes de foin et 4 kilogrammes dâavoine. Sans carbone et sans hydrogĂšne, les chevaux ne marcheraient pas mieux en Afrique quâen France. Pendant la campagne du Mexique, nos chevaux ont Ă©tĂ© presque exclusivement nourris de mais. M. Liguistin, vĂ©tĂ©rinaire en chef de lâexpĂ©dition, a constatĂ© les bons effets de cette alimentation sur la force, lâĂ©nergie, la santĂ© de nos chevaux. Par sa composition chimique, ce grain se rapproche beaucoup des alimens types. Il contient mĂȘme un peu plus de carbone que le foin et que lâavoine, et surtout beaucoup plus de corps gras, ce qui permet de lui adjoindre des alimens fortement azotĂ©s, et de constituer des rations vraiment Ă©conomiques ; Ainsi 3 kilogrammes de mais et 1 kilogramme dâorge, de seigle ou de sarrasin reprĂ©sentent Ă peu prĂšs 5 kilogrammes dâavoine et coĂ»tent beaucoup moins cher. Quand le maĂŻs forme la base dâune ration, on peut y introduire des fĂ©veroles, et lâon a un mĂ©lange dans lequel tous les Ă©lĂ©mens nutritifs sont fournis au plus bas prix 4 kilogrammes maĂŻs, 500 grammes fĂ©veroles et 1 kilogramme de paille hachĂ©e reprĂ©sentent plus de 6 kilogrammes dâavoine. Enfin un mĂ©lange des plus avantageux est celui du mais avec une petite quantitĂ© de foin des lĂ©gumineuses 2 kilogrammes de luzerne et 8 kilogrammes de mais donnent les mĂȘmes Ă©lĂ©mens nutritifs que 11k,500 dâavoine. Un mĂ©lange de mais et dâorge, remarque M. Liguistin, qui en a bien Ă©tudiĂ© les rĂ©sultats en AmĂ©rique, constitue une nourriture qui participe des propriĂ©tĂ©s nutritives de lâun et de lâautre de ces alimens. Les chevaux de lâĂ©tat-major gĂ©nĂ©ral de lâarmĂ©e, qui appartenaient Ă diffĂ©rentes races et Ă©taient tous dâun grand prix, nâont pas reçu dâautre nourriture. Ils ont conservĂ© une Ă©nergie, une force, une vigueur et une santĂ© qui leur ont permis de supporter les plus rudes fatigues. AntĂ©rieurement Humboldt et M. Boussingault avaient constatĂ© quâau Mexique des mulets et des chevaux nourris au mais et Ă la paille pouvaient suffire Ă un travail au trot que nous considĂ©rons comme excessif. Ce mĂ©lange contient une quantitĂ© de carbone plus considĂ©rable que celle fournie par le foin et par lâavoine. Or un excĂšs de ce corps nâa jamais des inconvĂ©niens pour la santĂ©, tandis quâun mĂ©lange qui contiendrait un excĂšs dâazote peut dĂ©terminer de graves accidens. Les principes plastiques ou principes azotĂ©s sont surtout des matĂ©riaux de construction. Une fois que la croissance de lâanimal est terminĂ©e, et quand ils ne servent pas Ă crĂ©er des produits spĂ©ciaux, lait, fĆtus, etc., ils nâont quâun emploi limitĂ© Ă lâentretien des organes, et, sâils sont pris en excĂšs, ils restent en circulation dans le sang, dont ils doivent modifier les propriĂ©tĂ©s, tandis que les principes respiratoires ou hydrocarbonĂ©s sont des produits de consommation ils sont constamment employĂ©s, usĂ©s, en grande quantitĂ©. Sâils sont pris au-delĂ de ce que les besoins des animaux exigent, ils se dĂ©posent dans un tissu destinĂ© Ă les recevoir, et, sans quâil en rĂ©sulte aucun dĂ©rangement fonctionnel, ils restent comme en rĂ©serve entre les organes. Il y a incontestablement profit Ă faire dĂ©penser en travail tout le carbone et lâhydrogĂšne disponibles de la nourriture ; mais, si ces deux corps ne sont pas immĂ©diatement brĂ»lĂ©s, ils restent en dĂ©pĂŽt sous forme de graisse, ils sont en disponibilitĂ© pour fournir Ă la respiration dans le cas oĂč une nourriture insuffisante en rendrait lâutilisation nĂ©cessaire. Depuis que la compagnie des omnibus de Londres compose les rations de ses chevaux avec un mĂ©lange dâalimens riches en azote et dâalimens riches en carbone, avec des lĂ©gumineuses, du mais et de lâavoine, elle obtient des rĂ©sultats excellens. DĂšs le commencement de lâĂ©tĂ©, est-il dit dans un compte-rendu de cette compagnie pour 1868, il devint Ă©vident que, si le systĂšme de nourriture adoptĂ© par la commission et en gĂ©nĂ©ral par les propriĂ©taires dâomnibus Ă Londres Ă©tait continuĂ©, une grande augmentation dans les dĂ©penses de fourrages Ă©tait inĂ©vitable. Une enquĂȘte minutieuse et des expĂ©riences furent faites pour constater la possibilitĂ© dâun plus grand usage de mais sans dommage pour la santĂ© des chevaux. » Cette expĂ©rience a parfaitement rĂ©ussi. Une Ă©conomie de 131,987 fr. 90 centimes en a Ă©tĂ© le rĂ©sultat. Lâexcellent Ă©tat de la cavalerie et la diminution de la mortalitĂ© ont prouvĂ© que les chevaux nâont pas souffert de cette nourriture. â Les rĂ©sultats trĂšs encourageans obtenus pendant, le dernier semestre 1868 ont engagĂ© les directeurs de la compagnie Ă augmenter la proportion du mais pendant une partie du premier semestre 1869, et ensuite Ă le substituer entiĂšrement, Ă lâavoine. Pendant lâĂ©tĂ©, aucune autre espĂšce de grain nâa Ă©tĂ© donnĂ©e aux Ă©quipages. La substitution du maĂŻs Ă lâavoine, alors quâil nâentrait encore que pour une part dans la ration de grains, a produit pendant le semestre une Ă©conomie sur lâensemble de la nourriture de 354,310 fr. 80 centimes, et cependant le prix du foin avait Ă©tĂ© bien au-dessus de la moyenne des semestres prĂ©cĂ©dens. Cette substitution a Ă©tĂ© aussi avantageuse au point de vue sanitaire quâau point de vue Ă©conomique, car dans aucun semestre, depuis que la compagnie existe, disaient les directeurs aux actionnaires rapport, premier semestre 1869, les dĂ©penses dâentretien et de renouvellement de la cavalerie nâont Ă©tĂ© aussi modĂ©rĂ©es ; les chevaux continuent Ă ĂȘtre en excellent Ă©tat de travail. Il nây a que trĂšs peu de maladies. » En France, quand on a voulu essayer des rations Ă©conomiques, on a fait usage du hache-paille et du concasseur, et on a diminuĂ© les rations en se fondant sur ce que la division des foins et des grains en augmentait les effets nutritifs, ou bien on a remplacĂ© en partie le foin des prairies naturelles par la luzerne, et lâavoine par lâorge ou le seigle, que lâon considĂšre comme trĂšs nutritifs parce quâils sont fortement azotĂ©s. On a mĂȘme cru pouvoir diminuer la quantitĂ© de grain qui entrait dans la ration, de sorte que lâĂ©lĂ©ment respiratoire se trouvait rĂ©duit et par la substitution dâun aliment azotĂ© Ă un aliment plus riche en carbone, et par la diminution du poids de la nourriture distribuĂ©e. On a obtenu de mauvais rĂ©sultats, et on ne sâen Ă©tonnera pas, si on rĂ©flĂ©chit aux consĂ©quences que peut entraĂźner chez un cheval qui travaille lâinsuffisance de nourriture, ou, ce qui est la mĂȘme chose, la distribution dâune nourriture non appropriĂ©e. Ces mauvais rĂ©sultats ont dĂ©couragĂ© les innovateurs, et retardĂ© pour longtemps peut-ĂȘtre lâadoption des moyens les plus Ă©conomiques de nourrir les chevaux. Les faits sont lĂ pourtant, et il est impossible de les mĂ©connaĂźtre. En Angleterre, on hache, on Ă©crase aujourdâhui les fourrages, mais câest pour faire entrer dans les rations des alimens divers. On associe les alimens les fĂ©veroles avec le maĂŻs et lâavoine, le foin des prairies naturelles et la paille avec le foin des lĂ©gumineuses, de maniĂšre que le mĂ©lange reprĂ©sente la composition chimique la plus avantageuse, celle que nous prĂ©conisons comme seule convenable pour entretenir en bon Ă©tat des chevaux qui travaillent. Si on remplace lâavoine, devenue dâun prix trop Ă©levĂ©, câest par un grain plus riche quâelle en carbone et surtout en corps gras. Ajoutons, pour terminer sur ce sujet, que deux conditions sont nĂ©cessaires pour quâun cheval soit bien nourri. Il faut dâabord que sa ration contienne une suffisante quantitĂ© de carbone si ce corps combustible ne lui est pas fourni par les alimens, il use la graisse que ses muscles contiennent, car, sans le calorique qui est produit par la combustion intĂ©rieure du carbone et de lâhydrogĂšne, il lui serait aussi difficile de marcher quâĂ une locomotive, si le fourneau nâĂ©tait pas alimentĂ©. Il faut ensuite, pour Ă©viter tout ce qui peut surcharger ses organes digestifs, lui donner de prĂ©fĂ©rence les alimens les plus riches en corps gras les corps gras ont sur les autres principes immĂ©diats respiratoires ou thermogĂšnes, sur les corps neutres, une supĂ©rioritĂ© qui sâexplique par leur richesse en carbone et en hydrogĂšne. En substituant Ă lâavoine et au foin des prairies naturelles dâautres alimens, on peut donc nourrir plus Ă©conomiquement les chevaux ; mais, nous le rĂ©pĂ©tons, on ne doit donner au cheval lâorge, le seigle, le blĂ© ou une lĂ©gumineuse, graine ou foin, que si on lui fait consommer en mĂȘme temps une certaine quantitĂ© de paille, de graines olĂ©agineuses ou de mais. Le maĂŻs est le seul grain qui puisse, Ă©tant administrĂ© seul, remplacer lâavoine, dont il se rapproche beaucoup par la composition. Comme dâailleurs, Ă cause du prix peu Ă©levĂ© et de la richesse en principes nutritifs du mais, câest de tous les grains celui qui fournit lâazote et le carbone au plus bas prix, comme la plante qui le produit donne une trĂšs grande quantitĂ© de matiĂšres alimentaires, et quâelle prospĂšre sur une grande partie de notre territoire, nous en considĂ©rerions lâintroduction dans la nourriture normale de nos chevaux comme un grand bienfait. En rĂ©sumĂ©, Ă dĂ©faut dâexpĂ©riences directes, lâobservation de tous les jours confirme la nĂ©cessitĂ© dâĂ©tudier les besoins des animaux et de composer les rations de maniĂšre Ă satisfaire ces besoins et Ă constituer les produits, â lait, viande ou travail, â que nous avons intĂ©rĂȘt Ă obtenir. Donner un excĂšs dâazote Ă un animal qui est entiĂšrement formĂ©, et qui nâa besoin de sa nourriture que pour sâentretenir et produire de la force motrice, câest dâabord perdre une substance dâune grande valeur qui pourrait ĂȘtre utilement employĂ©e Ă produire de la viande ou du lait, et en outre câest surcharger lâĂ©conomie animale de principes immĂ©diats albuminoĂŻdes qui, nâayant pas comme la graisse un rĂ©ceptacle pour les recevoir, peuvent entraĂźner par leur excĂšs les plus graves maladies. Les chimistes modernes, en soumettant Ă lâanalyse les principales substances alimentaires et les produits animaux, ont fait entrer la science zootechnique dans une voie de progrĂšs. Lâobservation raisonnĂ©e de faits que tous les jours on peut Ă©tudier fera fructifier leurs travaux. On a beaucoup insistĂ© sur les avantages quâon trouverait dans lâacclimatation des espĂšces exotiques dâanimaux domestiques comme moyen dâaugmenter la production des matiĂšres alimentaires. Il fallait une annĂ©e comme lâannĂ©e 1870 pour Ă©clairer la question. Ce ne sont pas les machines Ă faire de la viande et du fait qui nous manquent, câest le principe moteur de ces machines et les matiĂšres premiĂšres qui devraient leur fournir les Ă©lĂ©mens de la production. Si on introduisait le yack, la vigogne, le lama et le zĂšbre sur nos Alpes et nos PyrĂ©nĂ©es, il faudrait cesser dây conduire les moutons, les vaches et les chevaux de la Provence, du Languedoc et du Roussillon. Quant Ă entretenir dans nos fermes des animaux autres que ceux entretenus et perfectionnĂ©s depuis un temps immĂ©morial et prĂ©fĂ©rĂ©s par tous les peuples de la terre Ă ceux quâon voudrait y introduire, il ne peut pas en ĂȘtre question. Il ne faut pas songer davantage Ă les y Ă©lever simultanĂ©ment. Pour les opĂ©rations zootechniques comme pour les opĂ©rations industrielles, le progrĂšs consiste Ă simplifier les machines Ă production, Ă se servir des instrumens les plus appropriĂ©s aux milieux dans lesquels on les fait agir. Aussi avons-nous vu lâindustrie zootechnique, sous la seule suggestion de lâintĂ©rĂȘt du producteur, se diviser, et chacune de ses branches ĂȘtre exercĂ©e dans des fermes et mĂȘme dans des provinces diffĂ©rentes. Ici, on sâoccupe de multiplication, on nâentretient que des jumens pouliniĂšres et on fait naĂźtre les poulains ; ailleurs, on sâadonne Ă lâĂ©levage des jeunes chevaux ; sur les hautes montagnes, on fait naĂźtre les bĂȘtes Ă cornes ; dans les plaines fertiles, on les engraisse, etc. Au point de vue de lâagriculture proprement dite, de la culture des plantes, les conditions sont diffĂ©rentes. Le progrĂšs consiste, Ă lâinverse de ce qui a lieu pour la production des matiĂšres animales, Ă multiplier le nombre des espĂšces utiles. Plus nous possĂ©dons dâespĂšces susceptibles dâĂȘtre cultivĂ©es, plus ces espĂšces diffĂšrent les unes des autres par la longueur et la direction de leurs racines, par lâampleur de leurs feuilles, par le terrain et les engrais quâelles rĂ©clament et les matĂ©riaux quâelles absorbent, par lâĂ©poque de lâensemencement et de Ta maturitĂ©, par le genre de denrĂ©es quâelles fournissent, plus la culture est riche et productive, plus la moyenne du rendement de la ferme est assurĂ©e, et plus sĂ»rement nous sommes garantis contre les effets dĂ©sastreux dâune grande humiditĂ© et de sĂ©cheresses extrĂȘmes comme celle de 1870. MAGNE. â Ces prix ont Ă©tĂ© Ă©tablis en prenant pour base une mĂȘme mercuriale. Il est Ă©vident quâils varient. Nous nâavons voulu quâĂ©tablir une comparaison, qui serait plus encore au dĂ©savantage de lâavoine, si nous faisions les calculs dâaprĂšs la mercuriale de ce jour. â 5 kilogrammes de foin des prairies naturelles, qui contiennent 57g 5 dâazote et 1,161 grammes de carbone dans les Ă©lĂ©mens respiratoires, pourraient, dans plusieurs circonstances, ĂȘtre avantageusement remplacĂ©s par 2 kilogrammes de foin de luzerne et 4 kilogrammes de paille. Ce mĂ©lange contiendrait 58 grammes dâazote et 1,221 grammes de carbone dans les Ă©lĂ©mens respiratoires ; 6 kilogrammes de paille et 600 grammes de fĂ©veroles renfermeraient aussi la mĂȘme quantitĂ© dâĂ©lĂ©mens nutritifs que 5 kilogrammes de foin. â Seigle 3 kilogrammes, chĂšnevis 0k50Q et paille hachĂ©e 1 kilogramme, ou orge 3k500, chĂšnevis 0k500 et paille hachĂ©e 0k500, donnent la mĂȘme quantitĂ© dâĂ©lĂ©mens nutritifs que 4k 500 dâavoine.
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La porte de box est un Ă©lĂ©ment important de lâenvironnement de votre animal. Il faut donc la choisir avec prĂ©caution pour la sĂ©curitĂ© physique et le bien ĂȘtre de vos chevaux. Toutes nos portes de bois sont rĂ©alisĂ©es avec une ossature en acier galvanisĂ©es pour une rĂ©sistance accrue aux Ă©brouements des chevaux. Comment choisir ma porte de box ? Avec double battant pour les petits animaux Pour les petits animaux, comme des shetlands ou des chĂšvres, les portes basses de box sont particuliĂšrement adaptĂ©es, nĂ©anmoins pour tous les plus grands poneys et chevaux, on choisit une porte de box adaptĂ©e gĂ©nĂ©ralement Ă 1 battant. box Ă barreaux pour les box intĂ©rieurs Pour les boxs intĂ©rieurs, il est d'usage de choisir un modĂšle avec des barreaux sur la partie supĂ©rieure pour que les chevaux puissent se voir et se sentir facilement pour dupliquer au maximum leurs habitudes grĂ©gaires naturelles. Les box extĂ©rieurs pour chevaux avec volets Pour les box extĂ©rieurs, en plus des barreaux qui peuvent dissuader certains jeunes ou aspirants sauteurs de partir Ă l'aventure, on ajoute souvent des volets que l'on ferme la nuit ou lorsque la mĂ©tĂ©o n'est pas clĂ©mente pour retenir la chaleur et rester Ă l'abri des intempĂ©ries. On peut aussi mettre ce type de porte au fond des boxs des barns pour que les chevaux puissent regarder Ă l'extĂ©rieur. Quelle option de porte de box pour quels chevaux ? Les portes Ă ouvertures coulissantes Les options majeures d'une porte de box sont principalement le choix de la forme de sa grille et son ouverture. Coulissantes, les portes sont pratiques et gagnent de l'espace et de la sĂ©curitĂ© dans la manipulation des chevaux. Les grilles Pour ce qui est des grilles formĂ©es de barreaux, vous pouvez choisir l'option de pouvoir sĂ©curiser totalement le haut de la porte avec une grille pleine qui s'ouvre sur les 3/4 et se referme Ă volontĂ© pour Ă©viter les contacts des chevaux caractĂ©riels de passages par exemple. C'est une option de grille qui est trĂšs pratique pour manipuler les chevaux et poulains d'Ă©levages ou dans des Ă©curies avec beaucoup de passage d'entiers. Les grilles de box en col de cygne Les Ă©talons disposent d'ailleurs souvent de grille en col de cygne, qui limite la possibilitĂ© du cheval de toucher ses voisins et permet aussi aux soigneurs de nourrir rapidement. Les grilles en col de cygne sont aussi condamnables avec une grille en triangle si vous avez besoin de grille pleine Ă l'occasion. La porte de box est un Ă©lĂ©ment important de lâenvironnement de votre animal. Il faut donc la choisir avec prĂ©caution pour la sĂ©curitĂ© physique et le bien ĂȘtre de vos chevaux. Toutes nos portes de bois sont rĂ©alisĂ©es avec une ossature en acier galvanisĂ©es pour une rĂ©sistance accrue aux Ă©brouements des chevaux. Comment choisir ma porte de box ? Avec double battant pour les petits animaux Pour les petits animaux, comme des shetlands ou des chĂšvres, les portes basses de box sont particuliĂšrement adaptĂ©es, nĂ©anmoins pour tous les plus grands poneys et chevaux, on choisit une porte de box adaptĂ©e gĂ©nĂ©ralement Ă 1 battant. box Ă barreaux pour les box intĂ©rieurs Pour les boxs intĂ©rieurs, il est d'usage de choisir un modĂšle avec des barreaux sur la partie supĂ©rieure pour que les chevaux puissent se voir et se sentir facilement pour dupliquer au maximum leurs habitudes grĂ©gaires naturelles. Les box extĂ©rieurs pour chevaux avec volets Pour les box extĂ©rieurs, en plus des barreaux qui peuvent dissuader certains jeunes ou aspirants sauteurs de partir Ă l'aventure, on ajoute souvent des volets que l'on ferme la nuit ou lorsque la mĂ©tĂ©o n'est pas clĂ©mente pour retenir la chaleur et rester Ă l'abri des intempĂ©ries. On peut aussi mettre ce type de porte au fond des boxs des barns pour que les chevaux puissent regarder Ă l'extĂ©rieur. Quelle option de porte de box pour quels chevaux ? Les portes Ă ouvertures coulissantes Les options majeures d'une porte de box sont principalement le choix de la forme de sa grille et son ouverture. Coulissantes, les portes sont pratiques et gagnent de l'espace et de la sĂ©curitĂ© dans la manipulation des chevaux. Les grilles Pour ce qui est des grilles formĂ©es de barreaux, vous pouvez choisir l'option de pouvoir sĂ©curiser totalement le haut de la porte avec une grille pleine qui s'ouvre sur les 3/4 et se referme Ă volontĂ© pour Ă©viter les contacts des chevaux caractĂ©riels de passages par exemple. C'est une option de grille qui est trĂšs pratique pour manipuler les chevaux et poulains d'Ă©levages ou dans des Ă©curies avec beaucoup de passage d'entiers. Les grilles de box en col de cygne Les Ă©talons disposent d'ailleurs souvent de grille en col de cygne, qui limite la possibilitĂ© du cheval de toucher ses voisins et permet aussi aux soigneurs de nourrir rapidement. Les grilles en col de cygne sont aussi condamnables avec une grille en triangle si vous avez besoin de grille pleine Ă l'occasion.
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